Village de Vienne
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Village de Vienne
Le neuf février 1457...
Le cheval est arnaché, la portant jusqu'au parvis de l'église.
Elle descendit et attacha les liens autour de la rambarde, flattant l'encolure de la jument afin de la faire patienter.
De jour en jour elle ne cessait de trépigner, comme pour refléter la mauvaise humeur de sa cavalière, en trois jours elle avait rongé trois paires de rènes et commençait à attaquer les tous neufs.
Après une petite claque sur la croupe et une légère menace de boucherie Nad franchit le parvis de l'église, poussant la lourde porte et s'engouffrant dans le calme de l'édifice à la nuit tombée.
Nul bruit n'interrompait le silence si doux du lieu, seuls ses pas sur le sol, aussi légers fussent-ils.
Se signant elle s'accroupit devant la représentation d'Aristote.
Ainsi durant de longues minutes ses lèvres murmurèrent moultes prières, destinées à tous ces gens qu'elle laissait en partant, famille, amis, connaissances, ainsi qu'une brève prière pour ce duché.
Se rapprochant des frontières son coeur se faisait gros, mais doucement elle entendait au loin une autre vie l'appeler.
Levant ses yeux gris vers la tête du Saint Père elle laissa apparaitre un sourire sur ses lèvres.
Les chemins doucement se réapprenaient à elle, il était temps de partir.
De nouveau sans un bruit elle quitta ce lieu de culte, ne laissant qu'une vague odeur de violette derrière elle, et déjà le bruit du galop la poussait ailleurs....
Le cheval est arnaché, la portant jusqu'au parvis de l'église.
Elle descendit et attacha les liens autour de la rambarde, flattant l'encolure de la jument afin de la faire patienter.
De jour en jour elle ne cessait de trépigner, comme pour refléter la mauvaise humeur de sa cavalière, en trois jours elle avait rongé trois paires de rènes et commençait à attaquer les tous neufs.
Après une petite claque sur la croupe et une légère menace de boucherie Nad franchit le parvis de l'église, poussant la lourde porte et s'engouffrant dans le calme de l'édifice à la nuit tombée.
Nul bruit n'interrompait le silence si doux du lieu, seuls ses pas sur le sol, aussi légers fussent-ils.
Se signant elle s'accroupit devant la représentation d'Aristote.
Ainsi durant de longues minutes ses lèvres murmurèrent moultes prières, destinées à tous ces gens qu'elle laissait en partant, famille, amis, connaissances, ainsi qu'une brève prière pour ce duché.
Se rapprochant des frontières son coeur se faisait gros, mais doucement elle entendait au loin une autre vie l'appeler.
Levant ses yeux gris vers la tête du Saint Père elle laissa apparaitre un sourire sur ses lèvres.
Les chemins doucement se réapprenaient à elle, il était temps de partir.
De nouveau sans un bruit elle quitta ce lieu de culte, ne laissant qu'une vague odeur de violette derrière elle, et déjà le bruit du galop la poussait ailleurs....
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