Sur les chemins....Avec lui...
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Admin- Admin
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Sam 17 Jan - 23:33
Babyloncircus
Le 13 Décembre 1455. Quelque part entre Dié et Chambéry.
Enfin nous y sommes.
Les routes, enfin nostre route.
L'avenir est enclenché, et il nous promet de si belles choses. Mapetitenadia, qui me disait n'avoir jamais pris les chemins, monte merveilleusement à cheval. Je dois d'ailleurs avouer que bon nombre de mes craintes, quant à nostre départ, se sont envolées depuis que nous avons quitté la ville de Dié. Un passage éclair dans cette ville le temps de se restaurer avant la longue route qui nous attend jusque Chambéry. La Savoie....
Cela fait si longtemps que je n'y ai pas mis les pieds. J'espere y retrouver l'un des mes plus vieux amis, ancien maire d'Annecy. Y passerons nous? Mon maistre à penser, lui, celui de mes jeunes années, ayant quitté cette terre il y a peu de temps, je n'aurais à loisir que d'honorer sa mémoire et sa sépulture...
Ce que j'adore déjà dans nostre voyage, ce sont les yeux de ma belle. Constamment, comme deux diamants, ils brillent. Elle découvre les panoramas qui nous entourent avec le regard d'un enfant. D'ailleurs, je ne me lasse pas de l'observer, lorsque nous chevauchons, et sa seule réponse lorsqu'elle m'y surprend, est son si doux sourire. Parfois, de plus en plus souvent mesme, je me demande comment j'ai bien pu vivre sans elle auparavant. C'est d'ailleurs évident, il y eu un avant et un après. Nous avançons à faible allure, au rythme des cliquetis des fers de nos chevaux sur les chemins. Ce qui a toujours eu le don de me rassérener. Nous profitons un maximum des paysages qui s'offrent à nous : Le massif alpin se fait de plus en plus imposant au fur et à mesure que nous quittons la vallée du Rhône... Les sentiments que me font éprouver ce retour au voyage sont tout à fait comparables à ceux que mon petit ange me fait ressentir, et pourtant si indescriptibles... Je ne pensais pas qu'un monde meilleur puisse exister après la mort. J'avais raison, car je suis bel et bien vivant.
Il faut maintenant que je laisse la plume, ma belle sombre près du feu de camp que nous avons allumé dans cette grotte, et je la vois greloter. Plus je la regarde, plus je l'aime. Elle a boulversé ma vie.
Un début bien prometteur, et seulement deux jours de route. Les plus beaux instants de ma vie m'attendent, alors je vous abandonne ici.
PS: Bab', cher Bab', n'oublie jamais ce que tu ressens ce soir, car ce sera ton rayon de lumière pour les prochains jours sombres que tu pourrais connaistre... Si tant est que le malheur puisse encor t'atteindre.....
Le 13 Décembre 1455. Quelque part entre Dié et Chambéry.
Enfin nous y sommes.
Les routes, enfin nostre route.
L'avenir est enclenché, et il nous promet de si belles choses. Mapetitenadia, qui me disait n'avoir jamais pris les chemins, monte merveilleusement à cheval. Je dois d'ailleurs avouer que bon nombre de mes craintes, quant à nostre départ, se sont envolées depuis que nous avons quitté la ville de Dié. Un passage éclair dans cette ville le temps de se restaurer avant la longue route qui nous attend jusque Chambéry. La Savoie....
Cela fait si longtemps que je n'y ai pas mis les pieds. J'espere y retrouver l'un des mes plus vieux amis, ancien maire d'Annecy. Y passerons nous? Mon maistre à penser, lui, celui de mes jeunes années, ayant quitté cette terre il y a peu de temps, je n'aurais à loisir que d'honorer sa mémoire et sa sépulture...
Ce que j'adore déjà dans nostre voyage, ce sont les yeux de ma belle. Constamment, comme deux diamants, ils brillent. Elle découvre les panoramas qui nous entourent avec le regard d'un enfant. D'ailleurs, je ne me lasse pas de l'observer, lorsque nous chevauchons, et sa seule réponse lorsqu'elle m'y surprend, est son si doux sourire. Parfois, de plus en plus souvent mesme, je me demande comment j'ai bien pu vivre sans elle auparavant. C'est d'ailleurs évident, il y eu un avant et un après. Nous avançons à faible allure, au rythme des cliquetis des fers de nos chevaux sur les chemins. Ce qui a toujours eu le don de me rassérener. Nous profitons un maximum des paysages qui s'offrent à nous : Le massif alpin se fait de plus en plus imposant au fur et à mesure que nous quittons la vallée du Rhône... Les sentiments que me font éprouver ce retour au voyage sont tout à fait comparables à ceux que mon petit ange me fait ressentir, et pourtant si indescriptibles... Je ne pensais pas qu'un monde meilleur puisse exister après la mort. J'avais raison, car je suis bel et bien vivant.
Il faut maintenant que je laisse la plume, ma belle sombre près du feu de camp que nous avons allumé dans cette grotte, et je la vois greloter. Plus je la regarde, plus je l'aime. Elle a boulversé ma vie.
Un début bien prometteur, et seulement deux jours de route. Les plus beaux instants de ma vie m'attendent, alors je vous abandonne ici.
PS: Bab', cher Bab', n'oublie jamais ce que tu ressens ce soir, car ce sera ton rayon de lumière pour les prochains jours sombres que tu pourrais connaistre... Si tant est que le malheur puisse encor t'atteindre.....
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Sam 17 Jan - 23:33
Moi
Le 14 Décembre 1455, tôt le matin.
Assise près d'un ruisseau, les épaules chauffées par le soleil matinal, j'ai enfin le plaisir de prendre la plume.
Nous voici donc sur les chemins.
J'ai encore du mal à y croire, moi, la citadine.....La sédentaire....Partir à l'aventure, dormir en pleine campagne.....Je n'y aurais jamais pensé....Et pourtant....
L'autre soir à Montel, quand il m'a pris la main, me signifiant qu'il était l'heure du départ, toutes les craintes que je pouvais avoir se sont evanouies.....
J'ai découvert avec étonnement que je suis douée à cheval. Qui l'aurait cru? Enfin c'est ce que me dit Bab', mais il est si gentil avec moi.
La route jusqu'à Dié et la visite de la ville ne m'ont que peu dépaysée. Aucune réelle découverte.....Si ce n'est ce maudit lapin. Un lapin gros comme un porc. Il a surgi hors d'un buisson et m'a donné la plus grande frayeur de ma vie. Ce fut mon premier "accident de voyage"...Je suis tombée dans le ruisseau en partant en courant.
Bab' en a ri tout le trajet, me criant parfois :Attention! Un lapin aux détours des chemins...
Hier nous avons quitté Dié en direction de Chambéry. Les paysages que je découvre me laissent sans voix.
Je vois au loin toutes ces immenses montagne enneigées.
Hier soir en montant le campement, un mouflon s'est approché et nous a observé. Je l'ai regardé boire dans le ruisseau, emerveillée.
J'ai l'impression d'être une enfant qui découvre le monde.
Je me demande comment j'ai vêcu si longtemps ainsi....
Bab' quant à lui devient songeur depuis que nous approchons de ses terres.
Il ne me quitte cependant que très rarement du regard, me surveillant presque comme un trésor.
Lorsque nous chevauchons, je surprends parfois ses yeux sur moi. Il me regarde avec tant d'amour. Chaque jour je le découvre un peu plus et lui...Il me connait déjà tant en si peu de temps....
Moi qui me croyais oubliée par les astres. Mais non pas une étoile, c'est une galaxie qu'ils m'ont offert.
Il ne devrait pas tarder à se réveiller, l'heure du départ approche, nous sommes aux portes de Chambéry, je vais aller me recoucher près de lui, être a ses côtés dès son réveil...
Je te laisse, à bientôt petit journal....
Le 14 Décembre 1455, tôt le matin.
Assise près d'un ruisseau, les épaules chauffées par le soleil matinal, j'ai enfin le plaisir de prendre la plume.
Nous voici donc sur les chemins.
J'ai encore du mal à y croire, moi, la citadine.....La sédentaire....Partir à l'aventure, dormir en pleine campagne.....Je n'y aurais jamais pensé....Et pourtant....
L'autre soir à Montel, quand il m'a pris la main, me signifiant qu'il était l'heure du départ, toutes les craintes que je pouvais avoir se sont evanouies.....
J'ai découvert avec étonnement que je suis douée à cheval. Qui l'aurait cru? Enfin c'est ce que me dit Bab', mais il est si gentil avec moi.
La route jusqu'à Dié et la visite de la ville ne m'ont que peu dépaysée. Aucune réelle découverte.....Si ce n'est ce maudit lapin. Un lapin gros comme un porc. Il a surgi hors d'un buisson et m'a donné la plus grande frayeur de ma vie. Ce fut mon premier "accident de voyage"...Je suis tombée dans le ruisseau en partant en courant.
Bab' en a ri tout le trajet, me criant parfois :Attention! Un lapin aux détours des chemins...
Hier nous avons quitté Dié en direction de Chambéry. Les paysages que je découvre me laissent sans voix.
Je vois au loin toutes ces immenses montagne enneigées.
Hier soir en montant le campement, un mouflon s'est approché et nous a observé. Je l'ai regardé boire dans le ruisseau, emerveillée.
J'ai l'impression d'être une enfant qui découvre le monde.
Je me demande comment j'ai vêcu si longtemps ainsi....
Bab' quant à lui devient songeur depuis que nous approchons de ses terres.
Il ne me quitte cependant que très rarement du regard, me surveillant presque comme un trésor.
Lorsque nous chevauchons, je surprends parfois ses yeux sur moi. Il me regarde avec tant d'amour. Chaque jour je le découvre un peu plus et lui...Il me connait déjà tant en si peu de temps....
Moi qui me croyais oubliée par les astres. Mais non pas une étoile, c'est une galaxie qu'ils m'ont offert.
Il ne devrait pas tarder à se réveiller, l'heure du départ approche, nous sommes aux portes de Chambéry, je vais aller me recoucher près de lui, être a ses côtés dès son réveil...
Je te laisse, à bientôt petit journal....
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Sam 17 Jan - 23:34
Bab'
Le 15 Décembre 1455, Annecy....
Nostre séjour à Chambéry fut des plus.... intriguants. Il est certain que nous ne nous sommes pas fait que des amis là bas. A vrai dire, je pense qu'ils sont tous tout aussi ravis que nous que nous ayons quitté leur ville. Qu'est ce que nous avons ri! Cette ville est si.... prude. Pas d'autre mot. Il va leur en falloir des confessions chez le curé pour laver leurs si chastes oreilles de ce qu'ils ont entendu hier soir... J'en ris encor'.
Nous avons donc pris la route vers Annecy, pour ne pas dire "fuire", en riant comme deux enfants ayant fait les pires bêtises... C'est un peu vrai. Mais qu'y puis je? Elle m'a rendu ma fraischeur, ma spontanéité... Elle m'a rendu la vie!
Le voyage de nuit, j'adore toujours autant çà. Bien qu'elles soient de plus en plus froides, nos épopées nocturnes me comblent. Ce n'est pas le cas de ma petite Nad', frileuse comme pas deux, et qui s'est déjà emparée de ma cape et de mon tricorne pour se tenir chaud. Je n'ai donc plus l'immense contentement de voir sa chevelure danser sur ses épaules au ryhtme cadencé du trot de nos chevaux. Je dois estre moins égoïste j'entends bien, mais je ne me lasse jamais de contempler tout son estre. Elle est ma source d'inspiration, ma muse, ma source de vie aussi, comme je le dis plus haut.
J'ai gardé les resnes de mon cheval en mains toute la nuit, pendant qu'elle dormait contre mon dos, son cheval nous suivant en bout de cordée. Je tiens encore la route, pourrais je peut estre mesme encore pratiquer le métier de marchand ambulant? Je souris rien qu'à l'idée, je dois bien avouer, mais l'heure n'est pas à celà... Je suis plutost assez fier de moi ( oui un peu plus que d'habitude....) car j'ai retrouvé le petit chemin escarpé que j'utilisais auparavant..Mon cheval a bien failli y laisser sa patte et son fer, mais je tenais à visiter mes souvenirs. C'est un peu pour celà que je suis revenu à Annecy.
Annecy.... Lub....Mélu....McGroar..... Alandaros.....Le cercle Annecien.... Mes négociations avec Cell.... LDDC..... Que de souvenirs, trop, parfois douloureux. Que sont ils devenus? Oui bien sur je suis repassé il y a peu de temps; mais peu de temps, c'est relatif quand celà se compte en années... Mine de rien, je prends un sévère coup de vieux en approchant l'enceinte de la ville.... Je me rappelle, en souriant maintenant, le jour où, ne sachant ni de où, ni comment, ni pourquoi, je me suis réveillé la teste enfarinée sur le parvis de l'église... Puis ce sont les souvenirs de violence, non pas des actes, mais de ce que j'ai vu cet automne de l'an 1442 dans mon village natal... Ma femme, mes enfants... Mon regard s'assombrit, une larme perle le long de ma joue.... Qu'a t il bien pu se passer pour que j'atterrisse sur ce parvis après toutes ces épreuves? Les plus aristotéliciens d'entre vous me diront, m'ont déjà dit, que vostre soit disant tout puissant dieu m'aurait laissé une seconde chance. Si un jour je dois le rencontrer, ce drosle de bonhomme, jamais je ne lui demanderais pourquoi ce nouveau départ. Non, je lui dirais simplement :
En ai-je été digne? . Une question qui me traverse l'esprit bien souvent, et maintenant, j'ai la chance d'avoir mon bel ange pour me dire que certainement, oui. Un ami me disait souvent : " la vie ne vaut pas la peine d'estre vécue sans la partager" Il avait bien raison, et était mesme à des lieues d'imaginer l'intensité de ses paroles. Personnellement, il me suffit désormais de rajouter à cet adage " avec elle"...
Je dois maintenant te laisser, lecteur scoptophile de ma vie que tu es. Je viens de recevoir un pigeon de ce cher Bourbier! C'est fou, je pourrais revenir dans encore bien des années, c'est la première chose qui m'acceuille en ces terres... Un pigeon de Bourbier. Un nom bien ingrat quant à la qualité de cet homme. J'espère le croiser bien vite, mon premier et dernier associé. Je laisse donc la plume, ou du moins ce velin, pour répondre à cet ami si fidèle.
Ah, et je vois au loin ma belle qui revient de sa toilette dans un ruisseau voisin. C'est amusant à quel point la voir avec les cheveux détrempés peut m'émoustiller. Alors, c'est par amour d'écrire que je t'ai pris aujourd'hui, ce sera toujours par amour que je te laisse...
Amour de ma belle...
Amour de mes amis....
Amour des voyages....
Amour de la vie.
Le 15 Décembre 1455, Annecy....
Nostre séjour à Chambéry fut des plus.... intriguants. Il est certain que nous ne nous sommes pas fait que des amis là bas. A vrai dire, je pense qu'ils sont tous tout aussi ravis que nous que nous ayons quitté leur ville. Qu'est ce que nous avons ri! Cette ville est si.... prude. Pas d'autre mot. Il va leur en falloir des confessions chez le curé pour laver leurs si chastes oreilles de ce qu'ils ont entendu hier soir... J'en ris encor'.
Nous avons donc pris la route vers Annecy, pour ne pas dire "fuire", en riant comme deux enfants ayant fait les pires bêtises... C'est un peu vrai. Mais qu'y puis je? Elle m'a rendu ma fraischeur, ma spontanéité... Elle m'a rendu la vie!
Le voyage de nuit, j'adore toujours autant çà. Bien qu'elles soient de plus en plus froides, nos épopées nocturnes me comblent. Ce n'est pas le cas de ma petite Nad', frileuse comme pas deux, et qui s'est déjà emparée de ma cape et de mon tricorne pour se tenir chaud. Je n'ai donc plus l'immense contentement de voir sa chevelure danser sur ses épaules au ryhtme cadencé du trot de nos chevaux. Je dois estre moins égoïste j'entends bien, mais je ne me lasse jamais de contempler tout son estre. Elle est ma source d'inspiration, ma muse, ma source de vie aussi, comme je le dis plus haut.
J'ai gardé les resnes de mon cheval en mains toute la nuit, pendant qu'elle dormait contre mon dos, son cheval nous suivant en bout de cordée. Je tiens encore la route, pourrais je peut estre mesme encore pratiquer le métier de marchand ambulant? Je souris rien qu'à l'idée, je dois bien avouer, mais l'heure n'est pas à celà... Je suis plutost assez fier de moi ( oui un peu plus que d'habitude....) car j'ai retrouvé le petit chemin escarpé que j'utilisais auparavant..Mon cheval a bien failli y laisser sa patte et son fer, mais je tenais à visiter mes souvenirs. C'est un peu pour celà que je suis revenu à Annecy.
Annecy.... Lub....Mélu....McGroar..... Alandaros.....Le cercle Annecien.... Mes négociations avec Cell.... LDDC..... Que de souvenirs, trop, parfois douloureux. Que sont ils devenus? Oui bien sur je suis repassé il y a peu de temps; mais peu de temps, c'est relatif quand celà se compte en années... Mine de rien, je prends un sévère coup de vieux en approchant l'enceinte de la ville.... Je me rappelle, en souriant maintenant, le jour où, ne sachant ni de où, ni comment, ni pourquoi, je me suis réveillé la teste enfarinée sur le parvis de l'église... Puis ce sont les souvenirs de violence, non pas des actes, mais de ce que j'ai vu cet automne de l'an 1442 dans mon village natal... Ma femme, mes enfants... Mon regard s'assombrit, une larme perle le long de ma joue.... Qu'a t il bien pu se passer pour que j'atterrisse sur ce parvis après toutes ces épreuves? Les plus aristotéliciens d'entre vous me diront, m'ont déjà dit, que vostre soit disant tout puissant dieu m'aurait laissé une seconde chance. Si un jour je dois le rencontrer, ce drosle de bonhomme, jamais je ne lui demanderais pourquoi ce nouveau départ. Non, je lui dirais simplement :
En ai-je été digne? . Une question qui me traverse l'esprit bien souvent, et maintenant, j'ai la chance d'avoir mon bel ange pour me dire que certainement, oui. Un ami me disait souvent : " la vie ne vaut pas la peine d'estre vécue sans la partager" Il avait bien raison, et était mesme à des lieues d'imaginer l'intensité de ses paroles. Personnellement, il me suffit désormais de rajouter à cet adage " avec elle"...
Je dois maintenant te laisser, lecteur scoptophile de ma vie que tu es. Je viens de recevoir un pigeon de ce cher Bourbier! C'est fou, je pourrais revenir dans encore bien des années, c'est la première chose qui m'acceuille en ces terres... Un pigeon de Bourbier. Un nom bien ingrat quant à la qualité de cet homme. J'espère le croiser bien vite, mon premier et dernier associé. Je laisse donc la plume, ou du moins ce velin, pour répondre à cet ami si fidèle.
Ah, et je vois au loin ma belle qui revient de sa toilette dans un ruisseau voisin. C'est amusant à quel point la voir avec les cheveux détrempés peut m'émoustiller. Alors, c'est par amour d'écrire que je t'ai pris aujourd'hui, ce sera toujours par amour que je te laisse...
Amour de ma belle...
Amour de mes amis....
Amour des voyages....
Amour de la vie.
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Sam 17 Jan - 23:36
Moi
Le 16 Décembre 1455, quelque part en campagne près de Sion
Nous voici donc à nouveau en campagne après avoir traversé Chambéry et Annecy.
La Savoie ne me laisse pour l'instant pour seuls souvenirs que ses paysages majestueux.
Mais vraiment ces paysages....
En ouvrant les yeux chaque matin, quel plaisir de voir le soleil réchauffer toute cette neige, la rendant alors brillante.
Ce voyage m'apporte une telle chaleur dans le coeur.
Hier nous avons regardé le coucher du soleil, de mémoire je ne pense pas avoir déjà vu quelque chose d'aussi beau. Nous ne parlions pas, la beauté du moment se suffisait à elle même.
Je découvre tant...
Mais plus que ces paysages, c'est avant tout moi que je découvre le plus.
Ma vie a tant changé ces dernières semaines. Je ne me suis pas sentie si bien depuis fort longtemps...En fait non, je ne me suis jamais sentie comme cela...C'es étrange, je pensais tout avoir, mais non il me manquait l'essentiel, Lui.
Je me demande parfois comment une seule personne peut vous apporter tout, mais il n'est pas une simple personne, il est le grand amour, mon grand Amour.
Je ne pense plus pouvoir un jour vivre sans être à ses côtés.
Je ris en me disant que pourtant rien ne nous destinait à cela, sa réputation, ma sédentarité...Et pourtant...
Je me souviens souvent notre première rencontre, nos heures à rire, mon coeur s'affolant en le voyant, cette peur de le voir partir...
Je ne connais finalement rien de son passé, même en se rapprochant de chez lui il ne se confie pas...Cela viendra peut être, je ne veux pas le brusquer... Puis en fait cela m'importe peu, nous sommes en train de construire notre avenir, le passé ne compte plus....
Le voilà qui arrive, nous allons visiter les bois, main dans la main.
A bientôt petit journal
Le 16 Décembre 1455, quelque part en campagne près de Sion
Nous voici donc à nouveau en campagne après avoir traversé Chambéry et Annecy.
La Savoie ne me laisse pour l'instant pour seuls souvenirs que ses paysages majestueux.
Mais vraiment ces paysages....
En ouvrant les yeux chaque matin, quel plaisir de voir le soleil réchauffer toute cette neige, la rendant alors brillante.
Ce voyage m'apporte une telle chaleur dans le coeur.
Hier nous avons regardé le coucher du soleil, de mémoire je ne pense pas avoir déjà vu quelque chose d'aussi beau. Nous ne parlions pas, la beauté du moment se suffisait à elle même.
Je découvre tant...
Mais plus que ces paysages, c'est avant tout moi que je découvre le plus.
Ma vie a tant changé ces dernières semaines. Je ne me suis pas sentie si bien depuis fort longtemps...En fait non, je ne me suis jamais sentie comme cela...C'es étrange, je pensais tout avoir, mais non il me manquait l'essentiel, Lui.
Je me demande parfois comment une seule personne peut vous apporter tout, mais il n'est pas une simple personne, il est le grand amour, mon grand Amour.
Je ne pense plus pouvoir un jour vivre sans être à ses côtés.
Je ris en me disant que pourtant rien ne nous destinait à cela, sa réputation, ma sédentarité...Et pourtant...
Je me souviens souvent notre première rencontre, nos heures à rire, mon coeur s'affolant en le voyant, cette peur de le voir partir...
Je ne connais finalement rien de son passé, même en se rapprochant de chez lui il ne se confie pas...Cela viendra peut être, je ne veux pas le brusquer... Puis en fait cela m'importe peu, nous sommes en train de construire notre avenir, le passé ne compte plus....
Le voilà qui arrive, nous allons visiter les bois, main dans la main.
A bientôt petit journal
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Sam 17 Jan - 23:37
Bab'
Le 17 Décembre 1455, Sion, Hall de la mairie.
Première pause du voyage : Sion...
Déjà une semaine que nous avons quitté Montélimar. Bien qu'elle ne veuille pas le laisser transparaistre, je vois bien que sa ville natale lui manque. Elle me sourit toujours autant, mais une lueur s'est récemment ternie dans son regard. Bien sur, il existe toujours cette illumination lorsqu'elle pose les yeux sur moi...
Cette responsabilité je la ressens plus que tout, c'est pour moi aussi qu'elle est partie, qu'elle a osé tout quitter. C'est sur moi, en grande partie, que repose son bonheur désormais...
Mais de tout mon coeur, je serais à la hauteur...
Je retrouve les sédunois avec une joie non dissimulée. Contrairement à mes craintes. Ne rien laisser transparaistre, moi non plus. Je retrouve tout d'abord mon vieil ami Ursaff, dans quelques instants. Je dois closturer la vente de mes marchandises...
Etrangement, je retrouve Sion d'une fàçon beaucoup plus distante que Montélimar. Est ce le passé que j'y ai? Le peu de temps resté? Mine de rien, je ne m'y sens pas chez moi. Non en fait, je ne m'y sens plus chez moi, et c'est aussi pour çelà que je vais la quitter.
Aujourd'hui, et tant que je serais dans l'enceinte sédunoise, je me mets à l'épreuve. Mon ventre s'est tordu en passant les portes de la ville, et il continue maintenant que j'y repense.Je dois faire abstraction, passer outre, outre mon passé...
Je dois maintenant te laisser, la tête pleine de questions auxquelles ni toi, ni moi, ne sauront répondre.
Juste vivre, pas survivre.
Juste profiter, pas resver.
Juste aimer, pas sublimer.
Juste se débarasser et surtout, se haster.
Le 17 Décembre 1455, Sion, Hall de la mairie.
Première pause du voyage : Sion...
Déjà une semaine que nous avons quitté Montélimar. Bien qu'elle ne veuille pas le laisser transparaistre, je vois bien que sa ville natale lui manque. Elle me sourit toujours autant, mais une lueur s'est récemment ternie dans son regard. Bien sur, il existe toujours cette illumination lorsqu'elle pose les yeux sur moi...
Cette responsabilité je la ressens plus que tout, c'est pour moi aussi qu'elle est partie, qu'elle a osé tout quitter. C'est sur moi, en grande partie, que repose son bonheur désormais...
Mais de tout mon coeur, je serais à la hauteur...
Je retrouve les sédunois avec une joie non dissimulée. Contrairement à mes craintes. Ne rien laisser transparaistre, moi non plus. Je retrouve tout d'abord mon vieil ami Ursaff, dans quelques instants. Je dois closturer la vente de mes marchandises...
Etrangement, je retrouve Sion d'une fàçon beaucoup plus distante que Montélimar. Est ce le passé que j'y ai? Le peu de temps resté? Mine de rien, je ne m'y sens pas chez moi. Non en fait, je ne m'y sens plus chez moi, et c'est aussi pour çelà que je vais la quitter.
Aujourd'hui, et tant que je serais dans l'enceinte sédunoise, je me mets à l'épreuve. Mon ventre s'est tordu en passant les portes de la ville, et il continue maintenant que j'y repense.Je dois faire abstraction, passer outre, outre mon passé...
Je dois maintenant te laisser, la tête pleine de questions auxquelles ni toi, ni moi, ne sauront répondre.
Juste vivre, pas survivre.
Juste profiter, pas resver.
Juste aimer, pas sublimer.
Juste se débarasser et surtout, se haster.
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Sam 17 Jan - 23:38
Moi
Sion, le 18 Décembre 1455
Le voyage se poursuit avec autant de plaisir, chaque journée nouvelle n'est qu'un nouveau moment de bonheur.
Les paysages me laissent sans voix. La nature a tant de pouvoirs, dont celui de sublimer...Ces décors féeriques....
Entre décor environnant et mon bonheur si parfait, je me demande parfois si je ne rêve pas...
Quel doux rêve en tous cas...
Mon rêve se poursuit donc à Sion.
Nous avons posé nos affaires pour quelques jours surement.
J'ai retrouvé avec un plaisir non dissimulé le confort d'un lit. Après mes amis, c'est surement ce confort qui me manque le plus...
La maison de Bab' ne lui ressemble pas, c'est étrange...Ou tout au moins ne ressemble pas au Bab' que je connais...
Cela ressemble plus à un pied à terre quà un nid douillet. La poussière et les toiles d'araignées trahissent de plus l'abandon de ces lieux...
La ville, elle, est fort jolie, quoique l'air y soit aussi frais qu'en Savoie.
Ce matin en allant au marché pour quelques emplettes, je n'ai pu m'empêcher de visiter une taverne...Une bière au coin du feu avec comme bruit de fond les verres s'entrechoquant, les rires...Plaisir charnel....
Je ne fut point déçue, y rencontrant sédunois de souche ou d'adoption...
Ce village enfin me parait sympathique...
Mon beau voyageur ne laisse pour l'instant transparaitre aucuns sentiments, mais il me parait loin, même si pour moi il a toujours une parole, un sourire, un baiser...Je sens qu'il a hâte de repartir. J'espère que ce séjour se passera bien pour lui....
Je vais devoir te laisser, j'ai décidé aujourd'hui de faire un peu de ménage ici, la maisonnée en a bien besoin...Et pour cette première nuit où nous ne voyageons pas, je vais faire une surprise à Bab' pour le détendre un peu....
A bientôt mon cher journal...
Sion, le 18 Décembre 1455
Le voyage se poursuit avec autant de plaisir, chaque journée nouvelle n'est qu'un nouveau moment de bonheur.
Les paysages me laissent sans voix. La nature a tant de pouvoirs, dont celui de sublimer...Ces décors féeriques....
Entre décor environnant et mon bonheur si parfait, je me demande parfois si je ne rêve pas...
Quel doux rêve en tous cas...
Mon rêve se poursuit donc à Sion.
Nous avons posé nos affaires pour quelques jours surement.
J'ai retrouvé avec un plaisir non dissimulé le confort d'un lit. Après mes amis, c'est surement ce confort qui me manque le plus...
La maison de Bab' ne lui ressemble pas, c'est étrange...Ou tout au moins ne ressemble pas au Bab' que je connais...
Cela ressemble plus à un pied à terre quà un nid douillet. La poussière et les toiles d'araignées trahissent de plus l'abandon de ces lieux...
La ville, elle, est fort jolie, quoique l'air y soit aussi frais qu'en Savoie.
Ce matin en allant au marché pour quelques emplettes, je n'ai pu m'empêcher de visiter une taverne...Une bière au coin du feu avec comme bruit de fond les verres s'entrechoquant, les rires...Plaisir charnel....
Je ne fut point déçue, y rencontrant sédunois de souche ou d'adoption...
Ce village enfin me parait sympathique...
Mon beau voyageur ne laisse pour l'instant transparaitre aucuns sentiments, mais il me parait loin, même si pour moi il a toujours une parole, un sourire, un baiser...Je sens qu'il a hâte de repartir. J'espère que ce séjour se passera bien pour lui....
Je vais devoir te laisser, j'ai décidé aujourd'hui de faire un peu de ménage ici, la maisonnée en a bien besoin...Et pour cette première nuit où nous ne voyageons pas, je vais faire une surprise à Bab' pour le détendre un peu....
A bientôt mon cher journal...
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Sam 17 Jan - 23:38
Moi
Le 20 Décembre, toujours à Sion
Déjà 10 jours que nous sommes partis. Montélimar et certains amis me manquent énormément, d'autres non... C'est étrange mais Montel a tant changé ces derniers mois... Je m'y sentais chez moi tout en m'y sentant étrangère. Bien qu'au fond, je sais que je serai toujours montilienne...C'est mon village de coeur...
Sion est quand même un village agréable, bien que certains des ses aspects "nounours" me rappellent de mauvais souvenirs.
Les tavernes y sont chaleureuses et l'accent...Grand Dieu l'accent est à mourir de rire...J'essaie de ne pas me moquer,les pauvres...Mais c'est difficile
.
Cette vallée me rappelle la mienne, avec cette température glaciale en plus et le mistral en moins.
Je ne me lasse pas de cette vue sur le lac gelé, de ces massifs environnants aux glaces éternelles, de cette faune que je ne connais pas et de des plantes qui m'intriguent tant et dont il me tarde de connaitre les vertues.
Cette vue, cet air, rendent les journées cotonneuses, le temps s'échappe si silencieusement qu'on ne voit pas la journée passer.
Nos yeux s'attardent sur le lac, il est midi...Nous nous sourions, il est déjà deux heures... Beauté du lieu ou pouvoir du temps?....
Alors que j'apprécie chaque moment dans ce village, cette pause me fait un bien fou, j'ai l'impression que Bab' est déjà reparti...
Je suis triste pour lui, ses souvenirs, peut être trop anciens ne collent plus à la réalité. Je sens bien qu'il s'ennuie et souffre presque. J'essaie de lui changer les idées, mais je pense que nous ne tarderons pas à reprendre la route, il nous reste juste à savoir dans quelle direction...
Mais peu importe où, peu importe quand...S'il est là...
A bientôt mon cher journal
Le 20 Décembre, toujours à Sion
Déjà 10 jours que nous sommes partis. Montélimar et certains amis me manquent énormément, d'autres non... C'est étrange mais Montel a tant changé ces derniers mois... Je m'y sentais chez moi tout en m'y sentant étrangère. Bien qu'au fond, je sais que je serai toujours montilienne...C'est mon village de coeur...
Sion est quand même un village agréable, bien que certains des ses aspects "nounours" me rappellent de mauvais souvenirs.
Les tavernes y sont chaleureuses et l'accent...Grand Dieu l'accent est à mourir de rire...J'essaie de ne pas me moquer,les pauvres...Mais c'est difficile
.Cette vallée me rappelle la mienne, avec cette température glaciale en plus et le mistral en moins.
Je ne me lasse pas de cette vue sur le lac gelé, de ces massifs environnants aux glaces éternelles, de cette faune que je ne connais pas et de des plantes qui m'intriguent tant et dont il me tarde de connaitre les vertues.
Cette vue, cet air, rendent les journées cotonneuses, le temps s'échappe si silencieusement qu'on ne voit pas la journée passer.
Nos yeux s'attardent sur le lac, il est midi...Nous nous sourions, il est déjà deux heures... Beauté du lieu ou pouvoir du temps?....
Alors que j'apprécie chaque moment dans ce village, cette pause me fait un bien fou, j'ai l'impression que Bab' est déjà reparti...
Je suis triste pour lui, ses souvenirs, peut être trop anciens ne collent plus à la réalité. Je sens bien qu'il s'ennuie et souffre presque. J'essaie de lui changer les idées, mais je pense que nous ne tarderons pas à reprendre la route, il nous reste juste à savoir dans quelle direction...
Mais peu importe où, peu importe quand...S'il est là...
A bientôt mon cher journal
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Sam 17 Jan - 23:39
Moi
Le 23 Décembre
Nous sommes toujours à Sion...
Je m'y ennuie plus que jamais...
Ces derniers jours, même les paysages ne m'enchantent plus. J'en ai fait le tour, dessiné de multiples aquarelles, visité chaque recoin...J'ai même appris le nom des plantes curatives de cette vallée...
Le nougati commence à me manquer, son ambiance, ses rires...Même le chauve me manque....
Je n'ai pourtant pas le besoin d'y retourner, j'ai encore plus envie de continuer sur les routes avec lui.
Peut être deviens je égoïste..Je ne pense plus qu'à nous deux. J'apprécie chaque moment animé en taverne, mais aucun n'a la même intensité que nos moments à deux...
Je m'inquiète pour moi...Que m'arrive-t-il?
Mes fondements s'écroulent peu à peu...
L'amour est si beau, mais les sentiments qui y sont parfois liés peuvent être durs à supporter.
Depuis hier le pire est en moi et je déteste cela...
La jalousie...Quelle horreur!
Je ne veux pas devenir ainsi...Je ne veux pas être ces gens dont je me moquais il y a peu..Je ne veux pas souffrir en le voyant rire avec une autre..Et surtout je ne veux pas lui apparaitre sous ces traits..
Trop de changements peut être, mon coeur est dépassé..Que sais je?....
Il va falloir que je me reprenne un peu...Il est temps d'atterrir à nouveau, je suis partie visiter les étoiles depuis trop longtemps.
En fait je ne suis encore qu'une enfant, il a raison..
Il me reste tant à découvrir, tant à apprendre...Apprendre à gérer...
Malgré tout cela...Tout cela...S'il m'entendait il rierait, se moquerait... Ce doux rire...
Malgré ces petits tracas donc, la vie me parait toujours aussi belle.
N'est ce point le plus cadeau que nous a fait Aristote de nous permettre de vivre...
La vie, son goût, sa douceur, ses aspérités, ses leçons.....
A bientôt cher journal....
Le 23 Décembre
Nous sommes toujours à Sion...
Je m'y ennuie plus que jamais...
Ces derniers jours, même les paysages ne m'enchantent plus. J'en ai fait le tour, dessiné de multiples aquarelles, visité chaque recoin...J'ai même appris le nom des plantes curatives de cette vallée...
Le nougati commence à me manquer, son ambiance, ses rires...Même le chauve me manque....
Je n'ai pourtant pas le besoin d'y retourner, j'ai encore plus envie de continuer sur les routes avec lui.
Peut être deviens je égoïste..Je ne pense plus qu'à nous deux. J'apprécie chaque moment animé en taverne, mais aucun n'a la même intensité que nos moments à deux...
Je m'inquiète pour moi...Que m'arrive-t-il?
Mes fondements s'écroulent peu à peu...
L'amour est si beau, mais les sentiments qui y sont parfois liés peuvent être durs à supporter.
Depuis hier le pire est en moi et je déteste cela...
La jalousie...Quelle horreur!
Je ne veux pas devenir ainsi...Je ne veux pas être ces gens dont je me moquais il y a peu..Je ne veux pas souffrir en le voyant rire avec une autre..Et surtout je ne veux pas lui apparaitre sous ces traits..
Trop de changements peut être, mon coeur est dépassé..Que sais je?....
Il va falloir que je me reprenne un peu...Il est temps d'atterrir à nouveau, je suis partie visiter les étoiles depuis trop longtemps.
En fait je ne suis encore qu'une enfant, il a raison..
Il me reste tant à découvrir, tant à apprendre...Apprendre à gérer...
Malgré tout cela...Tout cela...S'il m'entendait il rierait, se moquerait... Ce doux rire...
Malgré ces petits tracas donc, la vie me parait toujours aussi belle.
N'est ce point le plus cadeau que nous a fait Aristote de nous permettre de vivre...
La vie, son goût, sa douceur, ses aspérités, ses leçons.....
A bientôt cher journal....
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Sam 17 Jan - 23:40
Bab'
Le 26 Décembre 1455, Entre Sion et l'inconnu...
Et bien nous sommes enfin repartis... Certes pour un temps seulement, ayant laissé la plupart de mes affaires en Sion...
Sion... fut décevante. La ville a bien changé, ou serait-ce moi? Le doute m'envahit de plus en plus. Comme je l'ai souvent pensé lors de nostre séjour là bas, je n'y ai plus ma place. Et l'on me l'a assez répété pour que je puisse en estre convaincu.
C'est drosle, je craignais de retourner là bas pour un tas d'autres raisons, en fait ce fut bien loin de ce que j'avais pu m'imaginer... Bien pire j'oserais mesme dire. Mes retrouvailles se sont passées, comment dire, de façon assez originale... Distant, voilà à quoi se résume ce court séjour dans un avant gout de Tartare. Je n'ai jamais été aussi loin de Sion que dans son enceinte. Jamais aussi éloigné de mes amis que lorsque je buvais avec eux. Un fort sentiment de tristesse me ravage... Mais je fais tout pour qu'elle ne le voit pas....
Elle, mon soleil, ma raison, ma déraison, mon amour... Elle qui a su révéler en moi des sentiments perdus, je me retrouve alors bien seul, avec elle. Non, je ne suis pas triste de mon présent, je suis dégouté de mon passé. Elle a tellement sublimé mon aujourd'hui qu'hier n'a plus de saveur. Alors je m'accroche, un peu trop d'après moi, mais elle ne semble pas en pastir.. Au contraire, plus je m'éloigne de mon passé, plus je me rapproche d'elle, et plus elle semble s'attacher à moi. Et je ne vais pas m'en plaindre, elle est tout ce dont j'ai besoin. Elle est ma chaleur, ma pitence, ma source, à elle seule, elle suffit à combler mes jours de béatitude.
Alors de quoi pourrais-je me plaindre me direz vous? Pourquoi aurais-je le culot d'en vouloir toujours plus? Il semblerait plus qu'évident que dans la vie, il y a toujours des choix à faire. Le mien est fait. C'est elle.
Récemment, je suis devenu étudiant. Je retourne à mes premières amours : le savoir, le savoir estre, le savoir faire et plus que tout, le commerce. J'ai pour ambition de récolter au travers de mes voyages le plus de savoirs possibles concernant la fonction commerciale. Cette curiosité envers ce domaine datent de ma plus tendre enfance, à une époque où j'aurais vendu à quiconque une fèce de porc dans du papier doré.... Et je me rends compte que j'arrive quasi à but sans avoir eu à travailler vraiment. J'ai glissé sur la vie comme j'ai vogué sur les routes : lentement mais surement.
Comme quoi, mon retour à Sion ne fut pas que destructeur. Revoir mon cher ami Rouls me fit également le plus grand bien, et Nadia l'a bien vu, bien qu'elle put estre surprise de nos amusements puériles... Et pourtant, elle me regarde toujours avec les mesme yeux...
Vois-tu, je t'écris, et je me relis, me rendant compte de la plus douce des vérités. Quoique je fasse, quelles que soient mes pensées, j'en reviens toujours à elle. Elle est le centre de mon monde, d'un monde si doux au parfum de paradis. La nuit et le jour comparée à mes racines. Elle a boulversé ma vie, renversé le cours des choses. Elle est le coup de pied dans la fourmilière endormie de mon coeur et de mon corps...
Tiens, note importante en ce jour, j'ai recu une missive du père Néocor... Ce bougre d'imbécile me surveille, et désormais il va falloir que je songe à surveiller nos arrières sans pour autant inquiéter ma compagne de route. Ce vil personnage serait capable de bien des choses, que ne je veux mesme pas tenter, ne voulant pas risquer inutilement la vie de ma charmante seconde. Il a cette triste capacité d'influence, qu'il use et abuse à bien mauvais escient, alors restons vigilants...
D'ailleurs, en parlant d'estre suivi, j'ai remarqué que nous avions dépassé son amie Karine, qui quittait elle aussi la ville par le Sud, seule. Elle est bien franche la gamine, de s'aventurer ainsi sur ses routes peu sures...
Sa rencontre, plus que tardive, fut des plus étranges et des plus alcoolisées. Et étonnament, j'ai l'impression qu'elle fut des plus dévastatrices. En effet, depuis cette nuit, Nad' est... bizarre. En fait, elle est, je pense, simplement jalouse. Mais comment peut elle douter d'elle, soit disant son amie de toujours, et surtout de moi, qui l'aime plus que tout. Bien qu'au premier abord décevante, sa jalousie me fait finalement chaud au coeur. Elle m'aime plus que tout, plus que son amie mesme.
Nous avons donc la mesme facon de réagir face au monde qui nous entoure : nous nous en isolons. Le tout est de savoir si à terme, cela sera positif pour nostre union.... Une autre question, un autre dilemme, que le temps résolvera avant moi.
Nous voici donc de nouveau sur les routes, et me voici une nouvelle fois livré à toi, cher journal. Mais je dois déjà te laisser, car la route nous attend, et je souhaiterais arriver avant la nuit au bord du fleuve indiqué sur ma carte. Après ce fleuve, l'inconnu total.... Mine de rien, ca me stresse, car je ne voyage pas seul. Et je crois que ma Nad' aussi s'inquiète, mais elle est trop fière et trop intelligente à la fois pour me l'avouer.
Nous voici donc de nouveau....
.... Sur les chemins de la bohême....
.... J'ai croisé la neige et le soleil ....
.... Une fille qui m'a dit "je t'aime" ....
.... Un soir ou elle n'avait pas sommeil ....
.... Avant de partir le coeur en l'air ....
.... A l'autre bout du bout du monde ....
.... Avant de partir le coeur en l'air ....
.... A l'autre bout du bout du monde ....
.......
Le 26 Décembre 1455, Entre Sion et l'inconnu...
Et bien nous sommes enfin repartis... Certes pour un temps seulement, ayant laissé la plupart de mes affaires en Sion...
Sion... fut décevante. La ville a bien changé, ou serait-ce moi? Le doute m'envahit de plus en plus. Comme je l'ai souvent pensé lors de nostre séjour là bas, je n'y ai plus ma place. Et l'on me l'a assez répété pour que je puisse en estre convaincu.
C'est drosle, je craignais de retourner là bas pour un tas d'autres raisons, en fait ce fut bien loin de ce que j'avais pu m'imaginer... Bien pire j'oserais mesme dire. Mes retrouvailles se sont passées, comment dire, de façon assez originale... Distant, voilà à quoi se résume ce court séjour dans un avant gout de Tartare. Je n'ai jamais été aussi loin de Sion que dans son enceinte. Jamais aussi éloigné de mes amis que lorsque je buvais avec eux. Un fort sentiment de tristesse me ravage... Mais je fais tout pour qu'elle ne le voit pas....
Elle, mon soleil, ma raison, ma déraison, mon amour... Elle qui a su révéler en moi des sentiments perdus, je me retrouve alors bien seul, avec elle. Non, je ne suis pas triste de mon présent, je suis dégouté de mon passé. Elle a tellement sublimé mon aujourd'hui qu'hier n'a plus de saveur. Alors je m'accroche, un peu trop d'après moi, mais elle ne semble pas en pastir.. Au contraire, plus je m'éloigne de mon passé, plus je me rapproche d'elle, et plus elle semble s'attacher à moi. Et je ne vais pas m'en plaindre, elle est tout ce dont j'ai besoin. Elle est ma chaleur, ma pitence, ma source, à elle seule, elle suffit à combler mes jours de béatitude.
Alors de quoi pourrais-je me plaindre me direz vous? Pourquoi aurais-je le culot d'en vouloir toujours plus? Il semblerait plus qu'évident que dans la vie, il y a toujours des choix à faire. Le mien est fait. C'est elle.
Récemment, je suis devenu étudiant. Je retourne à mes premières amours : le savoir, le savoir estre, le savoir faire et plus que tout, le commerce. J'ai pour ambition de récolter au travers de mes voyages le plus de savoirs possibles concernant la fonction commerciale. Cette curiosité envers ce domaine datent de ma plus tendre enfance, à une époque où j'aurais vendu à quiconque une fèce de porc dans du papier doré.... Et je me rends compte que j'arrive quasi à but sans avoir eu à travailler vraiment. J'ai glissé sur la vie comme j'ai vogué sur les routes : lentement mais surement.
Comme quoi, mon retour à Sion ne fut pas que destructeur. Revoir mon cher ami Rouls me fit également le plus grand bien, et Nadia l'a bien vu, bien qu'elle put estre surprise de nos amusements puériles... Et pourtant, elle me regarde toujours avec les mesme yeux...
Vois-tu, je t'écris, et je me relis, me rendant compte de la plus douce des vérités. Quoique je fasse, quelles que soient mes pensées, j'en reviens toujours à elle. Elle est le centre de mon monde, d'un monde si doux au parfum de paradis. La nuit et le jour comparée à mes racines. Elle a boulversé ma vie, renversé le cours des choses. Elle est le coup de pied dans la fourmilière endormie de mon coeur et de mon corps...
Tiens, note importante en ce jour, j'ai recu une missive du père Néocor... Ce bougre d'imbécile me surveille, et désormais il va falloir que je songe à surveiller nos arrières sans pour autant inquiéter ma compagne de route. Ce vil personnage serait capable de bien des choses, que ne je veux mesme pas tenter, ne voulant pas risquer inutilement la vie de ma charmante seconde. Il a cette triste capacité d'influence, qu'il use et abuse à bien mauvais escient, alors restons vigilants...
D'ailleurs, en parlant d'estre suivi, j'ai remarqué que nous avions dépassé son amie Karine, qui quittait elle aussi la ville par le Sud, seule. Elle est bien franche la gamine, de s'aventurer ainsi sur ses routes peu sures...
Sa rencontre, plus que tardive, fut des plus étranges et des plus alcoolisées. Et étonnament, j'ai l'impression qu'elle fut des plus dévastatrices. En effet, depuis cette nuit, Nad' est... bizarre. En fait, elle est, je pense, simplement jalouse. Mais comment peut elle douter d'elle, soit disant son amie de toujours, et surtout de moi, qui l'aime plus que tout. Bien qu'au premier abord décevante, sa jalousie me fait finalement chaud au coeur. Elle m'aime plus que tout, plus que son amie mesme.
Nous avons donc la mesme facon de réagir face au monde qui nous entoure : nous nous en isolons. Le tout est de savoir si à terme, cela sera positif pour nostre union.... Une autre question, un autre dilemme, que le temps résolvera avant moi.
Nous voici donc de nouveau sur les routes, et me voici une nouvelle fois livré à toi, cher journal. Mais je dois déjà te laisser, car la route nous attend, et je souhaiterais arriver avant la nuit au bord du fleuve indiqué sur ma carte. Après ce fleuve, l'inconnu total.... Mine de rien, ca me stresse, car je ne voyage pas seul. Et je crois que ma Nad' aussi s'inquiète, mais elle est trop fière et trop intelligente à la fois pour me l'avouer.
Nous voici donc de nouveau....
.... Sur les chemins de la bohême....
.... J'ai croisé la neige et le soleil ....
.... Une fille qui m'a dit "je t'aime" ....
.... Un soir ou elle n'avait pas sommeil ....
.... Avant de partir le coeur en l'air ....
.... A l'autre bout du bout du monde ....
.... Avant de partir le coeur en l'air ....
.... A l'autre bout du bout du monde ....
.......
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Sam 17 Jan - 23:41
Moi
Le 28 Décembre à Alessandria
Nous voici partis de Sion il y à quatre jours....Cette semaine passée là-bas fut une des plus longue de ma vie je pense...Je m'y suis ennuyée..Horriblement...
J'ai mal de ne pas avoir aimé ce village, mal pour lui... Il était si déçu de ce retour... Et me voir languir le départ n'a pas du vraiment l'aider...
Mais je pensais tellement trouver un vilage de fanfarons, un village qui lui ressemble...Il semblerait que tout ait changé...
Nous les premiers peut être....
C'est vrai....Je ne suis plus la même... Ces quelques jours en campagne avant d'arriver m'ont permis de réfléchir à ma vie, à moi...A nous...
Oui, je ne peux plus rien imaginer sans penser à nous...Je ne dessine plus les chemins de mon avenir seule.
En fait je ne suis plus...Nous sommes...
C'est étrange...
Je souris en me rappelant quelques scènes dans ma vie passée... Mes années de célibat, en riant des autres, en doutant des hommes...En niant l'existence de l'amour...
Ma vie que je pensais comblée même sans homme à mes côtés.
J'étais si loin de la vérité qui chaque jour se découvre à mes yeux...
Il est bien difficile de décrire ce sentiment....
Il faudrait trop de mots, tant ce sentiment vous habite, s'insinue en vous, prend place dans votre coeur...
Je me rappelle qu'un soir au Nougati, un homme de passage parti rejoindre sa fiancée en provence m'a dit cette phrase: "Amoureux est celui qui, en courant dans la neige, n'y laisse pas la trace de ses pas."
Oui c'est surement la meilleure définition possible...
Quand on aime le monde n'est plus, vous êtes le monde..
Je sais que j'ai perdu et perdrai encore des amis surement...Ceux qui ne comprendront pas...Mais à quoi bon leur expliquer...Sans y avoir gouté, personne ne peut juger...Personne...
Bon je vais quand même aller visiter cette ville qui a l'air charmante...
Mon dieu mon pauvre journal, si tu parlais tu dirais surement que je t'ennuies. Et je ne suis pas prête de m'arrêter...Le vrai voyage ne fait que commencer....
Le 28 Décembre à Alessandria
Nous voici partis de Sion il y à quatre jours....Cette semaine passée là-bas fut une des plus longue de ma vie je pense...Je m'y suis ennuyée..Horriblement...
J'ai mal de ne pas avoir aimé ce village, mal pour lui... Il était si déçu de ce retour... Et me voir languir le départ n'a pas du vraiment l'aider...
Mais je pensais tellement trouver un vilage de fanfarons, un village qui lui ressemble...Il semblerait que tout ait changé...
Nous les premiers peut être....
C'est vrai....Je ne suis plus la même... Ces quelques jours en campagne avant d'arriver m'ont permis de réfléchir à ma vie, à moi...A nous...
Oui, je ne peux plus rien imaginer sans penser à nous...Je ne dessine plus les chemins de mon avenir seule.
En fait je ne suis plus...Nous sommes...
C'est étrange...
Je souris en me rappelant quelques scènes dans ma vie passée... Mes années de célibat, en riant des autres, en doutant des hommes...En niant l'existence de l'amour...
Ma vie que je pensais comblée même sans homme à mes côtés.
J'étais si loin de la vérité qui chaque jour se découvre à mes yeux...
Il est bien difficile de décrire ce sentiment....
Il faudrait trop de mots, tant ce sentiment vous habite, s'insinue en vous, prend place dans votre coeur...
Je me rappelle qu'un soir au Nougati, un homme de passage parti rejoindre sa fiancée en provence m'a dit cette phrase: "Amoureux est celui qui, en courant dans la neige, n'y laisse pas la trace de ses pas."
Oui c'est surement la meilleure définition possible...
Quand on aime le monde n'est plus, vous êtes le monde..
Je sais que j'ai perdu et perdrai encore des amis surement...Ceux qui ne comprendront pas...Mais à quoi bon leur expliquer...Sans y avoir gouté, personne ne peut juger...Personne...
Bon je vais quand même aller visiter cette ville qui a l'air charmante...
Mon dieu mon pauvre journal, si tu parlais tu dirais surement que je t'ennuies. Et je ne suis pas prête de m'arrêter...Le vrai voyage ne fait que commencer....
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Sam 17 Jan - 23:41
Bab'
Le 3 Janvier de l'an 1456, retour au bord de nostre arcane fluviale...
Eh bien mon cher lecteur scoptophile, tu ne m'auras pas laissé longtemps avant de me donner l'envie de revenir griffoner ton grimoire...
Que te dire de plus que je suis véritablement aux Champs Elysées? Car outre la passion que j'ai pour le voyage, j'ai donc maintenant la chance inouïe de l'allier à ma passion pour Nadia! Oui j'entends bien, celà commence à faire quelques jours... Quelques semaines vraiment? Le temps filerait donc entre mes doigts ainsi? Est ce le prix à payer pour vivre chaque jour un peu plus de béatitude? Alors filent secondes, minutes et heures, ne vous occupez plus de moi, je n'ai plus de temps à perdre, j'ai simplement encor' tout à gagner. Le meilleur est devant moi.. Que dis je? Devant NOUS.
C'est sur cette pensée tant philosophique qu'apaisante que nous avons quitté, hier aux vespres, la ville d'Alexandrie. Littéralement "Alessandria di Ducato di Milano". Les consonnances étrangères m'ont toujours fait resver... Les langues étrangères d'autant plus. Je sais bien, et c'est là mon seul regret, qu'en mon asge avancé, il est un peu tard pour apprendre moultes languages de contrées diverses et variées. Je me suis toujours demandé pourquoi la race humaine ne s'était pas entendue sur un dialecte bien précis. Pourquoi, alors que nous sommes déjà si différents culturellement, physiquement mesme, il a fallu à l'homme mettre cette barrière supplémentaire à leur communication...
Où je veux en venir? Simplement au fait que je suis jaloux de mon cheval, qui semble lors de ce séjour, avoir fait plus de connaissances que moi. Et je suis pourtant dubitatif quant à sa maistrise de la langue latine... Je plaisante bien sur, je tenais juste à souligner, cher lecteur scoptophile que tu es, le seul regret que je puisse avoir de ce voyage dans l'inconnu... Tu aimes me lire, et j'aime à te parler, ne nous plaignons pas.
Outre cette barrière luinguistique, ne crachons pas dans la potée, ce séjour fut des plus intéressants et des plus enrichissants. La nation milanaise, en tout cas celle que nous avons costoyé, est un véritable exemple en matière d'intégration et "accogliaremente" ou accueil. Ils m'ont agréablement surpris par l'implication qu'ils mettaient à essayer de nous comprendre et de se faire comprendre. Ils sont trops gentils, c'est louche. (Nota : demander l'avis de Nadia )
Plus sérieusement, je dois bien avouer quelquechose, si le peuple romano-germanique avait ces qualités, nous pourrions éviter bien des conflits, tant envers les duchés voisins qu'en son sein mesme.
Décidément, cher lecteur, je suis en plein voyage spirituel également... C'est je pense l'avantage de se libérer des contraintes citadines par le voyage, celà libère l'esprit de la mesme façon que le corps. (Ceci explique la qualité des mes orgasmes en ce moment, ceci et les qualités indéniables de Nadia... ola, je m'emballe). Vraiment, je me rends bien vite compte que les qualificatifs me manquent pour décrire l'aventure que nous vivons actuellement. Alors je te montre une dernière chose, et te laisse te reposer jusqu'à la prochaine fois.
Regarde.... Tu vois ces montagnes? Oui, les Alpes italiennes, l'extresme sud de cette magnifique chaisne qui scinde notre continent en deux... N'est ce pas là l'une des puissances les plus magnifiques que l'on puisse voir ici bas? Retourne toi maintenant... Les vallées qui entourent Alessandria résonnent de leur ataraxie... La ressens tu? Moi je la ressens, je la vis, et j'en profite tellement. Imprègne toi, mon ami, car demain, j'aurais d'autres panoramas à te faire déguster...
Comme si tout était si fragile...éphémère en fait, mais je ne regrette pas que les jours se suivent et ne se ressemblent pas... Car je me suis habitué à voir Demain bien meilleur qu'Aujourd'hui, quand Aujourd'hui est déjà tellement plus sublime qu'Hier...
Le 3 Janvier de l'an 1456, retour au bord de nostre arcane fluviale...
Eh bien mon cher lecteur scoptophile, tu ne m'auras pas laissé longtemps avant de me donner l'envie de revenir griffoner ton grimoire...
Que te dire de plus que je suis véritablement aux Champs Elysées? Car outre la passion que j'ai pour le voyage, j'ai donc maintenant la chance inouïe de l'allier à ma passion pour Nadia! Oui j'entends bien, celà commence à faire quelques jours... Quelques semaines vraiment? Le temps filerait donc entre mes doigts ainsi? Est ce le prix à payer pour vivre chaque jour un peu plus de béatitude? Alors filent secondes, minutes et heures, ne vous occupez plus de moi, je n'ai plus de temps à perdre, j'ai simplement encor' tout à gagner. Le meilleur est devant moi.. Que dis je? Devant NOUS.
C'est sur cette pensée tant philosophique qu'apaisante que nous avons quitté, hier aux vespres, la ville d'Alexandrie. Littéralement "Alessandria di Ducato di Milano". Les consonnances étrangères m'ont toujours fait resver... Les langues étrangères d'autant plus. Je sais bien, et c'est là mon seul regret, qu'en mon asge avancé, il est un peu tard pour apprendre moultes languages de contrées diverses et variées. Je me suis toujours demandé pourquoi la race humaine ne s'était pas entendue sur un dialecte bien précis. Pourquoi, alors que nous sommes déjà si différents culturellement, physiquement mesme, il a fallu à l'homme mettre cette barrière supplémentaire à leur communication...
Où je veux en venir? Simplement au fait que je suis jaloux de mon cheval, qui semble lors de ce séjour, avoir fait plus de connaissances que moi. Et je suis pourtant dubitatif quant à sa maistrise de la langue latine... Je plaisante bien sur, je tenais juste à souligner, cher lecteur scoptophile que tu es, le seul regret que je puisse avoir de ce voyage dans l'inconnu... Tu aimes me lire, et j'aime à te parler, ne nous plaignons pas.
Outre cette barrière luinguistique, ne crachons pas dans la potée, ce séjour fut des plus intéressants et des plus enrichissants. La nation milanaise, en tout cas celle que nous avons costoyé, est un véritable exemple en matière d'intégration et "accogliaremente" ou accueil. Ils m'ont agréablement surpris par l'implication qu'ils mettaient à essayer de nous comprendre et de se faire comprendre. Ils sont trops gentils, c'est louche. (Nota : demander l'avis de Nadia )
Plus sérieusement, je dois bien avouer quelquechose, si le peuple romano-germanique avait ces qualités, nous pourrions éviter bien des conflits, tant envers les duchés voisins qu'en son sein mesme.
Décidément, cher lecteur, je suis en plein voyage spirituel également... C'est je pense l'avantage de se libérer des contraintes citadines par le voyage, celà libère l'esprit de la mesme façon que le corps. (Ceci explique la qualité des mes orgasmes en ce moment, ceci et les qualités indéniables de Nadia... ola, je m'emballe). Vraiment, je me rends bien vite compte que les qualificatifs me manquent pour décrire l'aventure que nous vivons actuellement. Alors je te montre une dernière chose, et te laisse te reposer jusqu'à la prochaine fois.
Regarde.... Tu vois ces montagnes? Oui, les Alpes italiennes, l'extresme sud de cette magnifique chaisne qui scinde notre continent en deux... N'est ce pas là l'une des puissances les plus magnifiques que l'on puisse voir ici bas? Retourne toi maintenant... Les vallées qui entourent Alessandria résonnent de leur ataraxie... La ressens tu? Moi je la ressens, je la vis, et j'en profite tellement. Imprègne toi, mon ami, car demain, j'aurais d'autres panoramas à te faire déguster...
Comme si tout était si fragile...éphémère en fait, mais je ne regrette pas que les jours se suivent et ne se ressemblent pas... Car je me suis habitué à voir Demain bien meilleur qu'Aujourd'hui, quand Aujourd'hui est déjà tellement plus sublime qu'Hier...
Admin- Admin
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Sam 17 Jan - 23:42
Moi
Le 04 janvier 1456
Nous voici de nouveau de par les routes,tous les deux,après avoir visité Alessandria.
Alessandria....Alessandria...J'adore ce nom, si doux pour un village et à la sonorité si chantante... Et puis l'accueil y a été si chaleureux...Un village où même l'hiver le soleil reste dans le coeur des gens, pas comme certains villages que nous avons traversé....Enfin bon...Mon seul regret fût la barrière que la langue a posé devant nous, mais malgré cela certains ont fait l'effort de nous parler en françois, ce qui m'a d'ailleurs énormément touchée...
Vraiment ce petit village restera longtemps gravé dans ma mémoire, j'espère y revenir un jour, mais seulement quand mon italien me permettra de dire autre chose que bonjour ou au revoir....
Le voyage se poursuit donc pour le mieux. Déjà un mois quand j'y pense....Un mois que j'ai quitté mon doux village. Je l'ai quitté au moment où il commençait à s'éteindre...Je me demande ce qu'il en est en ce moment, s'il est redevenu ce village que j'aimais tant...Ou s'il a continué doucement à dépérir...Qui sait...Peut être aurais je bientôt des nouvelles qui poseront des réponses sur mes questions.
J'ai toujours Montel au fond de mon coeur, même si je ne ressens plus ce manque que j'avais lors des premiers jours de mon voyage. En revanche mes amis me manquent. Mais après tout c'est normal, s'il n'en était pas ainsi, cela voudrait dire que mon coeur se meurt...Et au contraire, mon coeur vit plus que jamais. Mon coeur ne bat pas pour me faire vivre, il bat juste pour lui, en parfait égoiste.
Il bat pour avoir le bonheur de s'affoler en le voyant; il bat pour avoir cette sensation de s'arrêter quand il me touche.
Il a en fait rendu tout mon corps bien égoiste, chaque parcelle de ma peau jalouse celle qu'il est en train d'embrasser ou de caresser... Il a bien trop de pouvoirs sur moi...Bien trop.. A mon corps non défendant...
Je l'aime plus que tout et chaque jour un peu plus, comme si l'amour n'avait en fait jamais de limites. Je retombe amoureuse à chaque regard, je frissonne à chaque fois que sa peau touche la mienne, lorsque ce sont ses yeux qui m'observent, j'ai l'impression de fondre. En fait je suis en émoi perpétuel...
Le bonheur parfait...S'il n'y avait pas ce cauchemar...
Il me hante depuis des jours...Je ne sais que trop ce que cela signifie....Je le vois chaque nuit, sa main se posant sur mon bras...Je ne décèle pas son visage sous la cape, juste cette bague à son doigt, représentant le sceau de cette famille...De ma famille...Celle que je ne connais pas mais dont je devrais accepter l'héritage sans y redire...L'héritage...La malédiction oui...Je ne veux pas...Personne ne connait cette histoire et je ne veux surtout pas qu'ils apprennent...Ce n'est pas ma vie, juste celle de mes ancêtres.
Chaque jour je tremble sur les chemins, je sais que s'il hante mes rêves c'est qu'il me cherche pour me transmettre l'héritage...Qu'il est quelque part en train de m'attendre, avec ce cadeau maudit.
Mais personne ne sait cela...personne. Cette vérité je n'ai jamais osé la confier, tant par honte que par mépris de ce passé. La Nad qu'ils connaissent n'a rien à voir avec la Nad qui devrait être...Celle que je ne veux pas devenir...Jamais...
J'ai peur des réactions si un jour cette vérité éclatait, si les gens savaient...Mes amis...Lui...Je n'ose y penser...
Tu es en fait le seul à qui je peux me confier, un simple journal, mon exhutoire....Merci...Quoiqu'il est bien triste de dire merci à un simple velin...
Le 04 janvier 1456
Nous voici de nouveau de par les routes,tous les deux,après avoir visité Alessandria.
Alessandria....Alessandria...J'adore ce nom, si doux pour un village et à la sonorité si chantante... Et puis l'accueil y a été si chaleureux...Un village où même l'hiver le soleil reste dans le coeur des gens, pas comme certains villages que nous avons traversé....Enfin bon...Mon seul regret fût la barrière que la langue a posé devant nous, mais malgré cela certains ont fait l'effort de nous parler en françois, ce qui m'a d'ailleurs énormément touchée...
Vraiment ce petit village restera longtemps gravé dans ma mémoire, j'espère y revenir un jour, mais seulement quand mon italien me permettra de dire autre chose que bonjour ou au revoir....
Le voyage se poursuit donc pour le mieux. Déjà un mois quand j'y pense....Un mois que j'ai quitté mon doux village. Je l'ai quitté au moment où il commençait à s'éteindre...Je me demande ce qu'il en est en ce moment, s'il est redevenu ce village que j'aimais tant...Ou s'il a continué doucement à dépérir...Qui sait...Peut être aurais je bientôt des nouvelles qui poseront des réponses sur mes questions.
J'ai toujours Montel au fond de mon coeur, même si je ne ressens plus ce manque que j'avais lors des premiers jours de mon voyage. En revanche mes amis me manquent. Mais après tout c'est normal, s'il n'en était pas ainsi, cela voudrait dire que mon coeur se meurt...Et au contraire, mon coeur vit plus que jamais. Mon coeur ne bat pas pour me faire vivre, il bat juste pour lui, en parfait égoiste.
Il bat pour avoir le bonheur de s'affoler en le voyant; il bat pour avoir cette sensation de s'arrêter quand il me touche.
Il a en fait rendu tout mon corps bien égoiste, chaque parcelle de ma peau jalouse celle qu'il est en train d'embrasser ou de caresser... Il a bien trop de pouvoirs sur moi...Bien trop.. A mon corps non défendant...
Je l'aime plus que tout et chaque jour un peu plus, comme si l'amour n'avait en fait jamais de limites. Je retombe amoureuse à chaque regard, je frissonne à chaque fois que sa peau touche la mienne, lorsque ce sont ses yeux qui m'observent, j'ai l'impression de fondre. En fait je suis en émoi perpétuel...
Le bonheur parfait...S'il n'y avait pas ce cauchemar...
Il me hante depuis des jours...Je ne sais que trop ce que cela signifie....Je le vois chaque nuit, sa main se posant sur mon bras...Je ne décèle pas son visage sous la cape, juste cette bague à son doigt, représentant le sceau de cette famille...De ma famille...Celle que je ne connais pas mais dont je devrais accepter l'héritage sans y redire...L'héritage...La malédiction oui...Je ne veux pas...Personne ne connait cette histoire et je ne veux surtout pas qu'ils apprennent...Ce n'est pas ma vie, juste celle de mes ancêtres.
Chaque jour je tremble sur les chemins, je sais que s'il hante mes rêves c'est qu'il me cherche pour me transmettre l'héritage...Qu'il est quelque part en train de m'attendre, avec ce cadeau maudit.
Mais personne ne sait cela...personne. Cette vérité je n'ai jamais osé la confier, tant par honte que par mépris de ce passé. La Nad qu'ils connaissent n'a rien à voir avec la Nad qui devrait être...Celle que je ne veux pas devenir...Jamais...
J'ai peur des réactions si un jour cette vérité éclatait, si les gens savaient...Mes amis...Lui...Je n'ose y penser...
Tu es en fait le seul à qui je peux me confier, un simple journal, mon exhutoire....Merci...Quoiqu'il est bien triste de dire merci à un simple velin...
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Sam 17 Jan - 23:43
Moi
Le 06 janvier 1456
Nous ne sommes restés que deux jours à Sion cette fois ci...Ce village est vraiment trop...difficile à dire...Ils y sont gentils...Oui c'est un village "gentillet"....L'horreur en bref...
Nous sommes donc arrivés à Fribourg, en partant vers le nord. Cette ville est plus mouvementée que toutes celles où nous sommes allés ces derniers temps...Mais mon coeur n'est pas à la liesse depuis deux jours, alors je n'en profite pas vraiment, même si j'apprécie de voir un peu d'animation...
J'essaie de ne rien montrer, ce cauchemar me hante toujours, mais ce qui me tracasse le plus, ce sont les nouvelles qui me parviennent de Montélimar. Je crois que mon Montélimar, celui qui hante mon coeur, qui coule dans mes veines, celui qui chaque jour me faisait me lever, ce Montélimar n'existe plus. C'est surement normal au fond...les choses ne peuvent pas rester ainsi éternellement...Même si parfois la réalité est un peu trop cruelle.
Mes amis les plus chers ne vont pas très bien et j'ai du mal à me dire que je ne peux même pas les prendre dans mes bras pour les cajoler, pour leur murmurer les mots doux que seule une amie peut apporter...
Ma marraine et sa fatigue me rappellent ce que j'ai pu vivre, j'espère que ce voyage lui amènera la même bouffée d'air frais que moi... Mon petit fillot à naitre est quant à lui déjà reparti au pays des anges...Ce soir en apprenant cela j'ai versé tant de larmes pour Dragui...Et Fhar, mon ami le plus cher, son coeur une nouvelle fois est blessé, pour une fois qu'il se décidait à devenir sérieux...
Le sort s'acharne, nous y passons tour à tour...
Pour moi ce n'est que du passé, une lourde période quand même qui a surement laissé des séquelles, mais qui est loin derrière moi, derrière nous.
J'ai cette chance de l'avoir auprès de moi. Quand je ne vais pas il suffit juste de me blottir dans ses bras et je me sens à nouveau apaisée.
Je ne suis pas seulement amoureuse de lui, je me nourris de lui, de sa douceur, sa gentillesse, son humour si décalé mais qui me fait tant rire. Il est un amant, un aimé et un ami. Tantôt il me fera rire, tantôt il m'agacera, mais il sera toujours là, dans les bons comme dans les mauvais moments...Et n'est ce pas ça que d'aimer vraiment....Etre là pour l'autre, ne plus penser qu'à son bonheur.
Ce matin en arrivant je suis passé devant un étal de marchand, il revenait d'Orient selon ses dires, ayant ramené des bijoux en argent massif et en cuir, j'y ai vu un bracelet qui lui irait à ravir...
J'en ai même oublié de voir si quelque chose pouvait m'intéresser....J'espère qu'il lui plaira...J'aime le voir quand il est ému ou géné, il est si craquant....
Je vais d'ailleurs aller lui offrir...Qui sait quelle émotion cela réveillera en lui
A bientôt mon confident
Le 06 janvier 1456
Nous ne sommes restés que deux jours à Sion cette fois ci...Ce village est vraiment trop...difficile à dire...Ils y sont gentils...Oui c'est un village "gentillet"....L'horreur en bref...
Nous sommes donc arrivés à Fribourg, en partant vers le nord. Cette ville est plus mouvementée que toutes celles où nous sommes allés ces derniers temps...Mais mon coeur n'est pas à la liesse depuis deux jours, alors je n'en profite pas vraiment, même si j'apprécie de voir un peu d'animation...
J'essaie de ne rien montrer, ce cauchemar me hante toujours, mais ce qui me tracasse le plus, ce sont les nouvelles qui me parviennent de Montélimar. Je crois que mon Montélimar, celui qui hante mon coeur, qui coule dans mes veines, celui qui chaque jour me faisait me lever, ce Montélimar n'existe plus. C'est surement normal au fond...les choses ne peuvent pas rester ainsi éternellement...Même si parfois la réalité est un peu trop cruelle.
Mes amis les plus chers ne vont pas très bien et j'ai du mal à me dire que je ne peux même pas les prendre dans mes bras pour les cajoler, pour leur murmurer les mots doux que seule une amie peut apporter...
Ma marraine et sa fatigue me rappellent ce que j'ai pu vivre, j'espère que ce voyage lui amènera la même bouffée d'air frais que moi... Mon petit fillot à naitre est quant à lui déjà reparti au pays des anges...Ce soir en apprenant cela j'ai versé tant de larmes pour Dragui...Et Fhar, mon ami le plus cher, son coeur une nouvelle fois est blessé, pour une fois qu'il se décidait à devenir sérieux...
Le sort s'acharne, nous y passons tour à tour...
Pour moi ce n'est que du passé, une lourde période quand même qui a surement laissé des séquelles, mais qui est loin derrière moi, derrière nous.
J'ai cette chance de l'avoir auprès de moi. Quand je ne vais pas il suffit juste de me blottir dans ses bras et je me sens à nouveau apaisée.
Je ne suis pas seulement amoureuse de lui, je me nourris de lui, de sa douceur, sa gentillesse, son humour si décalé mais qui me fait tant rire. Il est un amant, un aimé et un ami. Tantôt il me fera rire, tantôt il m'agacera, mais il sera toujours là, dans les bons comme dans les mauvais moments...Et n'est ce pas ça que d'aimer vraiment....Etre là pour l'autre, ne plus penser qu'à son bonheur.
Ce matin en arrivant je suis passé devant un étal de marchand, il revenait d'Orient selon ses dires, ayant ramené des bijoux en argent massif et en cuir, j'y ai vu un bracelet qui lui irait à ravir...
J'en ai même oublié de voir si quelque chose pouvait m'intéresser....J'espère qu'il lui plaira...J'aime le voir quand il est ému ou géné, il est si craquant....
Je vais d'ailleurs aller lui offrir...Qui sait quelle émotion cela réveillera en lui
A bientôt mon confident
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Sam 17 Jan - 23:43
Moi
Le 10 Janvier 1456
Nous sommes bel et bien partis cette fois, ne nous arretant que pour nous subsister en ville.
Un jour, un village...Pas d'habitudes, pas trop de déceptions et pas d'ennui....J'aime...
Il est certes vrai qu'aucun village jusqu'ici ne nous a donné envie de rester, sauf Alessandria....Je pense souvent à ce village, je ne sais pourquoi au fond, puisque je ne comprenais que la moitié des choses dites en taverne...Et encore, la moitié....
C'est peut être cet accueil, ce manque d'à priori...
Mais bon qui sait, nous y retournerons peut être un jour...peut être....
Nous avons un peu visité la Suisse et sommes maintenant en Franche Comté.
Je n'ai pas encore eu le temps de rencontrer les gens d'ici, sauf une jolie petite fille qui m'a fait un peu promener par delà le village.J'y ai vu leur belle église, un magnifique ouvrage datant des années 1000 et quelques. La petite fille semblait très instruite sur l'histoire de son petit village et m'a conté les différentes attaques, guerres qui ont frappé ce bourg.
Elle m'a ensuite fait marcher a travers les forets pour arriver sur un terre plein surplombant toute la vallée. Le soleil se levait à peine sur les arbres nus, la neige à leur pied fondait doucement avec au loin une vue sur un lac. Je suis restée à contempler cela de longues minutes, peut être une heure. Malgré le soleil, il faisait assez froid. La petite fille est venue se blottir contre moi. Un sentiment étrange m'a alors parcouru. Elle était si mignonne avec ses boucles blondes. Je me suis alors aperçu qu'elle n'avait pas de manteau. J'ai posé mon châle sur ses épaules et lui ai pris la main pour la raccompagner jusque chez elle.
"Tu ressembles beaucoup à ma maman" me dit elle sur le chemin. Je lui ai sourit alors qu'elle serrait de sa petite main la mienne.
En arrivant chez elle son papa, ravi et rassuré, la gronda fermement d'être partie sans prévenir et lui demanda de rentrer au chaud. Elle se retourna vers moi et me sourit puis me fit une grosse bise à moitié mouillée et rentra en courant. Son papa me remercia et m'expliqua que sa mère était morte quelques semaines auparavant et que je lui ressemblait étrangement. Le voyant lui aussi ému, je ne me suis pas attardée et suis repartie vers le terre plein qu'elle m'avait fait découvrir.
Cette rencontre me laissa songeuse longtemps, sans savoir pourquoi. Cette petite fille et son regard si triste mais si doux.
Je me revis quelques années auparavant,d'abord heureuse dans ses bras puis sur sa dépouille, pleurant à chaudes larmes.
Et ce vide ensuite. Cette vie imposée, ces sévices, cet "apprentissage".
Ces horribles souvenirs remontèrent tous en même temps.
J'ai pleuré pendant des heures, cela faisait si longtemps que je n'y avais plus pensé, je pensais même avoir réussi à oublier. Mais ces derniers jours entre ce cauchemar et Bab' qui désire en savoir plus sur mon passé....
Je vais tout lui dire, même si cela me coute...
Il est peut être temps...Surement..
Cette journée m'a totalement éreintée, je vais aller le rejoindre près du feu et m'endormir dans ses bras, au chaud, en sécurité, comme j'aime...
Si tu savais cher journal, ce plaisir que j'ai ne serait ce qu'à le regarder. Je l'aime vraiment plus que tout au monde...Si l'on a droit une fois au bonheur dans sa vie...C'est cette fois pour moi.
A bientôt...
Le 10 Janvier 1456
Nous sommes bel et bien partis cette fois, ne nous arretant que pour nous subsister en ville.
Un jour, un village...Pas d'habitudes, pas trop de déceptions et pas d'ennui....J'aime...
Il est certes vrai qu'aucun village jusqu'ici ne nous a donné envie de rester, sauf Alessandria....Je pense souvent à ce village, je ne sais pourquoi au fond, puisque je ne comprenais que la moitié des choses dites en taverne...Et encore, la moitié....
C'est peut être cet accueil, ce manque d'à priori...
Mais bon qui sait, nous y retournerons peut être un jour...peut être....
Nous avons un peu visité la Suisse et sommes maintenant en Franche Comté.
Je n'ai pas encore eu le temps de rencontrer les gens d'ici, sauf une jolie petite fille qui m'a fait un peu promener par delà le village.J'y ai vu leur belle église, un magnifique ouvrage datant des années 1000 et quelques. La petite fille semblait très instruite sur l'histoire de son petit village et m'a conté les différentes attaques, guerres qui ont frappé ce bourg.
Elle m'a ensuite fait marcher a travers les forets pour arriver sur un terre plein surplombant toute la vallée. Le soleil se levait à peine sur les arbres nus, la neige à leur pied fondait doucement avec au loin une vue sur un lac. Je suis restée à contempler cela de longues minutes, peut être une heure. Malgré le soleil, il faisait assez froid. La petite fille est venue se blottir contre moi. Un sentiment étrange m'a alors parcouru. Elle était si mignonne avec ses boucles blondes. Je me suis alors aperçu qu'elle n'avait pas de manteau. J'ai posé mon châle sur ses épaules et lui ai pris la main pour la raccompagner jusque chez elle.
"Tu ressembles beaucoup à ma maman" me dit elle sur le chemin. Je lui ai sourit alors qu'elle serrait de sa petite main la mienne.
En arrivant chez elle son papa, ravi et rassuré, la gronda fermement d'être partie sans prévenir et lui demanda de rentrer au chaud. Elle se retourna vers moi et me sourit puis me fit une grosse bise à moitié mouillée et rentra en courant. Son papa me remercia et m'expliqua que sa mère était morte quelques semaines auparavant et que je lui ressemblait étrangement. Le voyant lui aussi ému, je ne me suis pas attardée et suis repartie vers le terre plein qu'elle m'avait fait découvrir.
Cette rencontre me laissa songeuse longtemps, sans savoir pourquoi. Cette petite fille et son regard si triste mais si doux.
Je me revis quelques années auparavant,d'abord heureuse dans ses bras puis sur sa dépouille, pleurant à chaudes larmes.
Et ce vide ensuite. Cette vie imposée, ces sévices, cet "apprentissage".
Ces horribles souvenirs remontèrent tous en même temps.
J'ai pleuré pendant des heures, cela faisait si longtemps que je n'y avais plus pensé, je pensais même avoir réussi à oublier. Mais ces derniers jours entre ce cauchemar et Bab' qui désire en savoir plus sur mon passé....
Je vais tout lui dire, même si cela me coute...
Il est peut être temps...Surement..
Cette journée m'a totalement éreintée, je vais aller le rejoindre près du feu et m'endormir dans ses bras, au chaud, en sécurité, comme j'aime...
Si tu savais cher journal, ce plaisir que j'ai ne serait ce qu'à le regarder. Je l'aime vraiment plus que tout au monde...Si l'on a droit une fois au bonheur dans sa vie...C'est cette fois pour moi.
A bientôt...
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Mar 20 Jan - 20:33
Moi
Le 14 Janvier 1456
Nous sommes toujours dans le même village depuis quatre jours. J'ai eu le temps de faire connaissance avec la petite fille, Léa, de son doux prénom.
La pauvre petite est encore toute chamboulée par la disparition de sa mère. Elle n'arrête pas d'entourer ses doigts autour de mes cheveux, comme elle le faisait surement avec elle.
C'est très émouvant cette façon qu'elle a de me regarder. Je lui rappelle vraiment sa mère...Comme à son père, elle me l'a dit ce matin..Le pauvre, quel supplice se doit être de me croiser.
Elle me fait visiter chaque recoin du village, à chaque fois qu'elle me conte une histoire, dont certaines me paraissent quand même exagérées, ses yeux brillent. Elle m'attendrit tellement, elle a l'air si fragile mais se donne l'air d'être déjà un petit bout de femme. C'est amusant...
Elle m'a confié ses secrets, m'a calinée, m'a même coiffée...J'espère que durant le peu de jours où nous aurons été là, elle aura un peu oublié sa peine.
En la raccompagnant, nous avons croisé son pauvre père. Il m'a remercié de m'occuper un peu d'elle. Si elle vous embête m'a t il dit n'hésitez pas à la renvoyer.
Mais elle ne m'embête pas, au contraire.
Je ne sais pas quand nous repartirons, mais elle me manquera c'est sûr. Mais je sais qu'avec son papa elle ne risque rien. Quand il la regarde ses yeux ternes s'illuminent à nouveau. Elle est son "petit rayon de soleil" comme il l'appelle. Un regard de papa, si doux..
J'aurais tant aimé voir cet amour dans les yeux de mon père.
Le cauchemar est toujours là, mais en plus étoffé maintenant. Je me revois durant toutes ces années, dans cette "académie" comme ils appelaient ça...Une académie sordide pour un enseignement pitoyable....
Mais bon passons, la vie est si belle, je ne puis décemment continuer à me plaindre. Nous nous rapprochons de la France, je le sens, l'humour refait surface, dans les précédents villages il était bien loin sous la neige.
Je suis contente de rentrer tout de même pour enfin visiter les duchés de ma patrie, car pour l'instant le voyage en terre étrangère a été bien morne, j'espère que les françois ne me décevront point..J'ai pleins d'amis sur les routes en ce moment, j'espère au moins en croiser un, cela me ressourcerait un peu.
Mais je parle de départ alors que je ne sais pas quand nous reprendrons les routes, Bab' étudie en ce moment et cela a l'air de lui plaire, même si nous en parlons peu. Il est assez fatigué en fin de journée.
Il n'a plus guère de temps, cela m'embête, mais je prends sur moi, je sais bien que chaque moment qu'il me consacre est un doux moment de plaisir, même court. Et puis ce n'est qu'une période à passer, il nous en reste tellement d'autres à partager plus tard.
Vois tu alors que je te parle de lui, je m'aperçois que je souris, bêtement...Juste en l'évoquant...Grand Dieu, j'espère que je ne fais pas ça en taverne dès que je pense ou parle de lui..Oh et puis après tout, ce ne sera pas la première fois que je passerai pour une folle, cette fois ce sera pour une folle amoureuse...
A bientôt...
Le 14 Janvier 1456
Nous sommes toujours dans le même village depuis quatre jours. J'ai eu le temps de faire connaissance avec la petite fille, Léa, de son doux prénom.
La pauvre petite est encore toute chamboulée par la disparition de sa mère. Elle n'arrête pas d'entourer ses doigts autour de mes cheveux, comme elle le faisait surement avec elle.
C'est très émouvant cette façon qu'elle a de me regarder. Je lui rappelle vraiment sa mère...Comme à son père, elle me l'a dit ce matin..Le pauvre, quel supplice se doit être de me croiser.
Elle me fait visiter chaque recoin du village, à chaque fois qu'elle me conte une histoire, dont certaines me paraissent quand même exagérées, ses yeux brillent. Elle m'attendrit tellement, elle a l'air si fragile mais se donne l'air d'être déjà un petit bout de femme. C'est amusant...
Elle m'a confié ses secrets, m'a calinée, m'a même coiffée...J'espère que durant le peu de jours où nous aurons été là, elle aura un peu oublié sa peine.
En la raccompagnant, nous avons croisé son pauvre père. Il m'a remercié de m'occuper un peu d'elle. Si elle vous embête m'a t il dit n'hésitez pas à la renvoyer.
Mais elle ne m'embête pas, au contraire.
Je ne sais pas quand nous repartirons, mais elle me manquera c'est sûr. Mais je sais qu'avec son papa elle ne risque rien. Quand il la regarde ses yeux ternes s'illuminent à nouveau. Elle est son "petit rayon de soleil" comme il l'appelle. Un regard de papa, si doux..
J'aurais tant aimé voir cet amour dans les yeux de mon père.
Le cauchemar est toujours là, mais en plus étoffé maintenant. Je me revois durant toutes ces années, dans cette "académie" comme ils appelaient ça...Une académie sordide pour un enseignement pitoyable....
Mais bon passons, la vie est si belle, je ne puis décemment continuer à me plaindre. Nous nous rapprochons de la France, je le sens, l'humour refait surface, dans les précédents villages il était bien loin sous la neige.
Je suis contente de rentrer tout de même pour enfin visiter les duchés de ma patrie, car pour l'instant le voyage en terre étrangère a été bien morne, j'espère que les françois ne me décevront point..J'ai pleins d'amis sur les routes en ce moment, j'espère au moins en croiser un, cela me ressourcerait un peu.
Mais je parle de départ alors que je ne sais pas quand nous reprendrons les routes, Bab' étudie en ce moment et cela a l'air de lui plaire, même si nous en parlons peu. Il est assez fatigué en fin de journée.
Il n'a plus guère de temps, cela m'embête, mais je prends sur moi, je sais bien que chaque moment qu'il me consacre est un doux moment de plaisir, même court. Et puis ce n'est qu'une période à passer, il nous en reste tellement d'autres à partager plus tard.
Vois tu alors que je te parle de lui, je m'aperçois que je souris, bêtement...Juste en l'évoquant...Grand Dieu, j'espère que je ne fais pas ça en taverne dès que je pense ou parle de lui..Oh et puis après tout, ce ne sera pas la première fois que je passerai pour une folle, cette fois ce sera pour une folle amoureuse...
A bientôt...
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Mar 20 Jan - 20:34
Bab'
Le 15 Janvier 1456, Pontarlier
Je reviens à l'instant de l'université... Ces allers retours incessants entre l'auberge où nous nous "reposons" et l'université ont raison de mes vieux os... Sans compter le travail d'étudiant qu'il faut avouer plus dur à mon asge... Mais à chacun de mes retours en nostre chambre, une acalmie refait surface. Ce sentiment de béatitude que provoque en moi ma douce Nadia. Enfin presque tout le temps. De plus en plus, elle en est absente.. Elle m'a expliqué qu'elle s'était liée d'amitié avec une petite fille ayant perdu récemment sa mère. Et le plus troublant est que d'après cette jeune enfant, et mesme son père, Nadia ressemblerait comme deux gouttes d'eau à la défunte. Pour tout te dire, je n'aime pas çà. Je t'entends déja me nommer jaloux, possessif ou ce genre de choses... Mais que nenni mon ami scoptophile ! Que nenni! Vois tu, je comprends et entrevois très bien le grand coeur de ma douce, son envie de répandre le bien, le bonheur autour d'elle... Elle le fait si bien avec moi. Mais que deviendra cette enfant quand nous reprendrons la route? Nadia a t elle songé un instant au désarroi de sa protégée lorsqu'elle perdra à nouveau sa "mère" ? Cette situation est aussi dangereuse pour elle que pour l'enfant, et le rosle du père là dedans? Va-t-il lui aussi considérer Nadia comme la mère de son enfant? Et par association, comme sa femme? Mais bon, que puis je faire sans la choquer? Comment lui expliquer à quel point la situation est malsaine, là où elle ne pense qu'à faire sourire cette orpheline? Il va falloir que je lui en touche un mot, mais en aurais-je le temps avant nostre départ? De nombreuses interrogations font transparaistre mon mal aise face à cette drosle de situation.
Voilà quelques jours, une semaine peut estre, que nous avons élu domicile en cette auberge de Pontarlier. Les études que j'y fais sont certes très intéressantes, mais bien trop prenantes, provoquant j'en suis assuré la situation que je viens de te décrire... Il faut que nous repartions, cela va de soi. Mais je la croise si peu en ce moment, et la fatigue m'empesche de profiter pleinement de nos moments intimes. Je dois donc sans tarder reprendre le dessus, si je continue ainsi... Se pourrait il que je la perde? Je vais donc dès son retour, lui proposer de repartir. Mais le Connétable du Duché risque de ne pas nous laisser faire à nostre convenance, et le retour risque d'estre mouvementé. Celà nous fera surement du bien.
Tiens je ne t'ai pas dit, le magnifique cadeau que m'a fait ma douce récemment... Un somptueux bracelet en argent, qu'elle a du payer une fortune... Mais il est vrai qu'il me va à merveille. Elle a ce don de sublimer mon asme, désormais elle va sublimer mon corps. Indéniable est la chance que j'ai de l'avoir à mes costés....
Il est d'autant plus urgent que je prenne à nouveau soin de ma belle comme elle le mérite, mais raisonnablement, il m'est impossible d'y arriver tant elle mérite tout mon amour, ma passion, mon dévouement.. Elle m'apporte tellement que je crains parfois de ne pouvoir estre à la hauteur.
Les rares moments que nous passons ensemble en taverne sont un pur délice... Bien que je ne puisse qu'estre trop peu présent, conséquence des études entreprises, ces moments si succints me permettent un tant soit peu de me ressourcer. Nos absences entrelacées ne nous aident pas à vivre au mieux nostre amour, mais je sais que ce n'est qu'un moment plus "difficile" à passer.
Je vais désormais te laisser, cher lecteur, car comme promis, je souhaite estre au plus près, et le plus souvent possible, de ma belle Nadia. J'ose espérer qu'elle ne sera pas encore cachée je ne sais où avec sa jeune amie.. J'ai tellement besoin d'elle...
Le 15 Janvier 1456, Pontarlier
Je reviens à l'instant de l'université... Ces allers retours incessants entre l'auberge où nous nous "reposons" et l'université ont raison de mes vieux os... Sans compter le travail d'étudiant qu'il faut avouer plus dur à mon asge... Mais à chacun de mes retours en nostre chambre, une acalmie refait surface. Ce sentiment de béatitude que provoque en moi ma douce Nadia. Enfin presque tout le temps. De plus en plus, elle en est absente.. Elle m'a expliqué qu'elle s'était liée d'amitié avec une petite fille ayant perdu récemment sa mère. Et le plus troublant est que d'après cette jeune enfant, et mesme son père, Nadia ressemblerait comme deux gouttes d'eau à la défunte. Pour tout te dire, je n'aime pas çà. Je t'entends déja me nommer jaloux, possessif ou ce genre de choses... Mais que nenni mon ami scoptophile ! Que nenni! Vois tu, je comprends et entrevois très bien le grand coeur de ma douce, son envie de répandre le bien, le bonheur autour d'elle... Elle le fait si bien avec moi. Mais que deviendra cette enfant quand nous reprendrons la route? Nadia a t elle songé un instant au désarroi de sa protégée lorsqu'elle perdra à nouveau sa "mère" ? Cette situation est aussi dangereuse pour elle que pour l'enfant, et le rosle du père là dedans? Va-t-il lui aussi considérer Nadia comme la mère de son enfant? Et par association, comme sa femme? Mais bon, que puis je faire sans la choquer? Comment lui expliquer à quel point la situation est malsaine, là où elle ne pense qu'à faire sourire cette orpheline? Il va falloir que je lui en touche un mot, mais en aurais-je le temps avant nostre départ? De nombreuses interrogations font transparaistre mon mal aise face à cette drosle de situation.
Voilà quelques jours, une semaine peut estre, que nous avons élu domicile en cette auberge de Pontarlier. Les études que j'y fais sont certes très intéressantes, mais bien trop prenantes, provoquant j'en suis assuré la situation que je viens de te décrire... Il faut que nous repartions, cela va de soi. Mais je la croise si peu en ce moment, et la fatigue m'empesche de profiter pleinement de nos moments intimes. Je dois donc sans tarder reprendre le dessus, si je continue ainsi... Se pourrait il que je la perde? Je vais donc dès son retour, lui proposer de repartir. Mais le Connétable du Duché risque de ne pas nous laisser faire à nostre convenance, et le retour risque d'estre mouvementé. Celà nous fera surement du bien.
Tiens je ne t'ai pas dit, le magnifique cadeau que m'a fait ma douce récemment... Un somptueux bracelet en argent, qu'elle a du payer une fortune... Mais il est vrai qu'il me va à merveille. Elle a ce don de sublimer mon asme, désormais elle va sublimer mon corps. Indéniable est la chance que j'ai de l'avoir à mes costés....
Il est d'autant plus urgent que je prenne à nouveau soin de ma belle comme elle le mérite, mais raisonnablement, il m'est impossible d'y arriver tant elle mérite tout mon amour, ma passion, mon dévouement.. Elle m'apporte tellement que je crains parfois de ne pouvoir estre à la hauteur.
Les rares moments que nous passons ensemble en taverne sont un pur délice... Bien que je ne puisse qu'estre trop peu présent, conséquence des études entreprises, ces moments si succints me permettent un tant soit peu de me ressourcer. Nos absences entrelacées ne nous aident pas à vivre au mieux nostre amour, mais je sais que ce n'est qu'un moment plus "difficile" à passer.
Je vais désormais te laisser, cher lecteur, car comme promis, je souhaite estre au plus près, et le plus souvent possible, de ma belle Nadia. J'ose espérer qu'elle ne sera pas encore cachée je ne sais où avec sa jeune amie.. J'ai tellement besoin d'elle...
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Mar 20 Jan - 20:35
Moi
Le 20 janvier 1456....
Nous n'avons pas encore repris la route, l'escale se fait une peu plus longue que prévu.
Mais ce sont plus des désagréments qui nous ont forcés à rester ici que notre envie.
Ce village est certes assez peuplé, puis il m'a permis de rencontrer Léa, mais les autres personnes y sont si tristes...La vie est pourtant si courte, c'est malheureux de voir qu'ils ne savent même pas en profiter...Que de gâchis...
Un soir en taverne, un homme d'ici, un être abject et imbu de sa personne, nous a parlé de débauche en ce village. Je me demande encore ce que ce mot veut dire ici...Certainement pas la même chose que chez nous en tous cas....
Car comme le dit Bab', le seul endroit où il existe de la débauche est surement notre chambre...D'ailleurs je suis ravie que les mûrs de l'auberge soient si épais...Sans quoi nous nous serions surement fait mettre à la porte....
Et justement hier soir en taverne nous avons abordé un sujet délicat.
Il veut un enfant....
Je m'étonne à en avoir envie aussi...Le fruit de notre amour, un savant mélange de nous deux. J'imagine déjà le caractère bien trempé qu'il pourrait avoir...
Mais je me dis qu'il est peut être encore trop tôt...Que nous sommes toujours sur les routes...
Ce n'est pas vraiment ce que j'ai pu imaginer, le soir au bord du feu...Et ce n'est pas la meilleure vie pour un enfant...
Avant de le connaitre, je n'avais même jamais pensé à devenir mère....
Mais une nouvelle fois, même si je te le serine depuis le début, cher journal, avec lui je découvre un monde que je ne connaissais pas, celui du grand amour, de la passion....
Il me transcende...
Cela fait maintenant un petit moment que nous sommes "deux", pourtant j'ai l'impression que c'était hier....Au nougati, après le déjeuner...Ces rendez vous implicites quasi quotidiens...ce besoin de le voir...
En y repensant je frissonne, autant que lorsque je sens le grain de sa peau sur la mienne...
Nulle habitude, nul ennui....Jamais je ne me lasserai...
Parler de lui, te raconter tout ça m'a donné envie d'un calin dans ses bras, au chaud, à l'abri, contre son coeur....
Je vais donc te laisser sur ces quelques souvenirs, en attente de s'en fabriquer de nouveaux...
A bientôt cher journal....
Le 20 janvier 1456....
Nous n'avons pas encore repris la route, l'escale se fait une peu plus longue que prévu.
Mais ce sont plus des désagréments qui nous ont forcés à rester ici que notre envie.
Ce village est certes assez peuplé, puis il m'a permis de rencontrer Léa, mais les autres personnes y sont si tristes...La vie est pourtant si courte, c'est malheureux de voir qu'ils ne savent même pas en profiter...Que de gâchis...
Un soir en taverne, un homme d'ici, un être abject et imbu de sa personne, nous a parlé de débauche en ce village. Je me demande encore ce que ce mot veut dire ici...Certainement pas la même chose que chez nous en tous cas....
Car comme le dit Bab', le seul endroit où il existe de la débauche est surement notre chambre...D'ailleurs je suis ravie que les mûrs de l'auberge soient si épais...Sans quoi nous nous serions surement fait mettre à la porte....
Et justement hier soir en taverne nous avons abordé un sujet délicat.
Il veut un enfant....
Je m'étonne à en avoir envie aussi...Le fruit de notre amour, un savant mélange de nous deux. J'imagine déjà le caractère bien trempé qu'il pourrait avoir...
Mais je me dis qu'il est peut être encore trop tôt...Que nous sommes toujours sur les routes...
Ce n'est pas vraiment ce que j'ai pu imaginer, le soir au bord du feu...Et ce n'est pas la meilleure vie pour un enfant...
Avant de le connaitre, je n'avais même jamais pensé à devenir mère....
Mais une nouvelle fois, même si je te le serine depuis le début, cher journal, avec lui je découvre un monde que je ne connaissais pas, celui du grand amour, de la passion....
Il me transcende...
Cela fait maintenant un petit moment que nous sommes "deux", pourtant j'ai l'impression que c'était hier....Au nougati, après le déjeuner...Ces rendez vous implicites quasi quotidiens...ce besoin de le voir...
En y repensant je frissonne, autant que lorsque je sens le grain de sa peau sur la mienne...
Nulle habitude, nul ennui....Jamais je ne me lasserai...
Parler de lui, te raconter tout ça m'a donné envie d'un calin dans ses bras, au chaud, à l'abri, contre son coeur....
Je vais donc te laisser sur ces quelques souvenirs, en attente de s'en fabriquer de nouveaux...
A bientôt cher journal....
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Mar 20 Jan - 20:36
Bab'
Le 22 Janvier 1456... Arrivée en la ville de Dijon.
Mais qu'est ce qu'il m'a pris ????
Quelques mots qui ont résonné toute la soirée dans ma teste, il y a deux jours de celà... Et sa réaction... Surprenante, mais non moins éloquente...
Mais qu'est ce qu'il m'a pris?.... Ce qui me surprend le plus, c'est que je lui ai dit celà de la mesme façon que j'eus pu lui offrir une bière.... Mais celà laisse à croire une évidence: la démarche me semble tout a fait normale, et je suis alors déjà en train d'estimer que nostre relation et nostre amour peut déjà porter ses fruits...
Tssss... Vraiment, je ne suis qu'un imbécile.... Comment ais-je pu d'ores et déjà imaginer cette situation? Nous sommes sur les routes, qu'avons nous à lui offrir? Elle n'a pas tort, est ce vraiment là la vie resvée pour un enfant?
.....
Et bien oui. Pour moi elle l'est. Ma passion pour l'inconnu, la découverte, ma curiosité, mon envie perpétuelle de voir ce qui se passe derrière la colline... Tout çà date de ma petite enfance. J'avais totalement perdu de vue mes idéaux lorsque je m'étais installé avec Clara et les enfants au village de Ya Ka Fokon. Maintenant que je revis mes resves, il est tout à fait logique que j'eusse la prétention de partager cet amour du voyage avec la chair de ma chair. Tellement de temps passé avec mon passé, à vivre la vie resvée des autres... Tout çà pour finalement tout perdre avant mesme d'avoir pu en jouir pleinement. La vie est courte, et je ne veux plus perdre de temps.
Alors oui, je veux vivre avec mon enfant ce que je vis de plus beau. Que pensera-t-il de nous, lorsque vieux et défraischis, nous peinerons à cultiver le lopin de terre de nos vieux jours? N'a-t-il pas maintenant un bel exemple, à suivre, à apprendre? Ne laissons pas à nostre descendance la sagesse qu'elle apprendra bien assez vite, apprenons lui à vivre, qu'elle n'ait rien à regretter quand elle aura le poids des années sur elle...
Non je ne veux pas perdre de temps,
Oui je suis parfois trop insouciant,
Mais quelle folie me pousse à ne vouloir attendre,
Pour offrir ce que nous avons désormais de mieux,
A la bien-née et bien-aimée prunelle de nos yeux,
Qu'elle profite dès lors quand tout est à prendre.
Non elle ne peut ignorer cette vie,
Oui m'aveuglent parfois mes envies,
Mais devons nous choisir de l'amener au monde si tard,
Et qu'elle ne connaisse que trop peu de gens et de lieux,
Attendre que nous soyons posés, reposés , bref vieux,
Et dans leurs yeux plus de lune que d'étoiles, triste regard,
Non je ne le supporterais pas,
Oui je dois y réfléchir par deux fois,
Mais dois-je imposer celà à ma tendre et douce Nadia?
...Raisonnablement non. Aucune envolée lyrique ne peut me donner le droit d'imposer mes choix à la femme que j'aime. Je ne l'ai que déjà trop fait jusqu'à maintenant. Patientons. Allons voir la mer. Voilà. Une chose à la fois, elle n'en sera que mieux faite. Mais je dois bien avouer qu'à mon asge... Et puis ces cauchemars que je faisais si régulièrement, comme si mon sommeil me ramenait inélucatblement au passé. Désormais ces cauchemars sont devenus des resves, et mon sommeil me montre maintenant mon futur. Avec elle, et la chair de nos chairs.
Pourtant ma passion pour les routes ne faiblit pas, j'ai juste deux resves qui ne pourront donc pas se rencontrer.
Voilà cher lecteur scoptophile ~ta fidélité me touche~, c'est sur un regret, léger en comparaison du bonheur que je vis, que je te laisse tenter, comme moi, de deviner la suite de ma vie avant que nous nous rencontrions à nouveau.
Le 22 Janvier 1456... Arrivée en la ville de Dijon.
Mais qu'est ce qu'il m'a pris ????
Quelques mots qui ont résonné toute la soirée dans ma teste, il y a deux jours de celà... Et sa réaction... Surprenante, mais non moins éloquente...
Mais qu'est ce qu'il m'a pris?.... Ce qui me surprend le plus, c'est que je lui ai dit celà de la mesme façon que j'eus pu lui offrir une bière.... Mais celà laisse à croire une évidence: la démarche me semble tout a fait normale, et je suis alors déjà en train d'estimer que nostre relation et nostre amour peut déjà porter ses fruits...
Tssss... Vraiment, je ne suis qu'un imbécile.... Comment ais-je pu d'ores et déjà imaginer cette situation? Nous sommes sur les routes, qu'avons nous à lui offrir? Elle n'a pas tort, est ce vraiment là la vie resvée pour un enfant?
.....
Et bien oui. Pour moi elle l'est. Ma passion pour l'inconnu, la découverte, ma curiosité, mon envie perpétuelle de voir ce qui se passe derrière la colline... Tout çà date de ma petite enfance. J'avais totalement perdu de vue mes idéaux lorsque je m'étais installé avec Clara et les enfants au village de Ya Ka Fokon. Maintenant que je revis mes resves, il est tout à fait logique que j'eusse la prétention de partager cet amour du voyage avec la chair de ma chair. Tellement de temps passé avec mon passé, à vivre la vie resvée des autres... Tout çà pour finalement tout perdre avant mesme d'avoir pu en jouir pleinement. La vie est courte, et je ne veux plus perdre de temps.
Alors oui, je veux vivre avec mon enfant ce que je vis de plus beau. Que pensera-t-il de nous, lorsque vieux et défraischis, nous peinerons à cultiver le lopin de terre de nos vieux jours? N'a-t-il pas maintenant un bel exemple, à suivre, à apprendre? Ne laissons pas à nostre descendance la sagesse qu'elle apprendra bien assez vite, apprenons lui à vivre, qu'elle n'ait rien à regretter quand elle aura le poids des années sur elle...
Non je ne veux pas perdre de temps,
Oui je suis parfois trop insouciant,
Mais quelle folie me pousse à ne vouloir attendre,
Pour offrir ce que nous avons désormais de mieux,
A la bien-née et bien-aimée prunelle de nos yeux,
Qu'elle profite dès lors quand tout est à prendre.
Non elle ne peut ignorer cette vie,
Oui m'aveuglent parfois mes envies,
Mais devons nous choisir de l'amener au monde si tard,
Et qu'elle ne connaisse que trop peu de gens et de lieux,
Attendre que nous soyons posés, reposés , bref vieux,
Et dans leurs yeux plus de lune que d'étoiles, triste regard,
Non je ne le supporterais pas,
Oui je dois y réfléchir par deux fois,
Mais dois-je imposer celà à ma tendre et douce Nadia?
...Raisonnablement non. Aucune envolée lyrique ne peut me donner le droit d'imposer mes choix à la femme que j'aime. Je ne l'ai que déjà trop fait jusqu'à maintenant. Patientons. Allons voir la mer. Voilà. Une chose à la fois, elle n'en sera que mieux faite. Mais je dois bien avouer qu'à mon asge... Et puis ces cauchemars que je faisais si régulièrement, comme si mon sommeil me ramenait inélucatblement au passé. Désormais ces cauchemars sont devenus des resves, et mon sommeil me montre maintenant mon futur. Avec elle, et la chair de nos chairs.
Pourtant ma passion pour les routes ne faiblit pas, j'ai juste deux resves qui ne pourront donc pas se rencontrer.
Voilà cher lecteur scoptophile ~ta fidélité me touche~, c'est sur un regret, léger en comparaison du bonheur que je vis, que je te laisse tenter, comme moi, de deviner la suite de ma vie avant que nous nous rencontrions à nouveau.
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Mar 20 Jan - 20:38
Moi
Le 24 janvier
Cher journal,
Aujourd'hui c'est la mine basse et le coeur las que je viens me confier à toi.
La vie doucement suit son cours, le temps passe, la mort frappe...
Este est mort...Même en le couchant sur ce velin j'ai encore du mal à y croire...Il nous a quitté pour toujours...Je n'entendrais plus ses jérémiades qui me faisaient tant rire, je ne serai plus l'amie à qui il aimait venir conter ses soucis.
Mon coeur s'est brisé, pourquoi la vie doit elle irrémédiablement finir par la mort? Pourquoi sont ce toujours les meilleurs qui partent en premier?
J'aurai beau me poser ses questions sans cesse, malheureusement je ne trouverai jamais de réponse..
Cette nouvelle a fini de m'achever...Depuis quelques jours je me sens lasse. Nous ne croisons que peu de personnes sympathiques, hier j'ai passé une heure et demie seule en taverne...Je m'ennuie...Et Bab' qui est si absent en ce moment.
Même lorsqu'il est là je le sens loin, peut être depuis cette soirée où il a changé de sujet me parlant d'abord d'enfant puis ensuite de cheval....C'est à n'y rien comprendre...Et s'il se confiait...Mais non il garde tout pour lui, je pense qu'il n'a pas compris que je suis aussi là pour ça, pour l'aider et l'écouter..
Hier malgré l'appréhension que j'avais je lui ai demandé une faveur.
Sa première réaction m'a tellement chagriné...
Je t'y déposerai...Qu'est ce que cela veut dire?
Je ne veux pas vivre sans lui, je ne le pourrai pas, mais j'ai besoin de ce petit " moment de bien être". Pour moi, pour lui et peut être pour "lui" aussi...
Bientôt...Qui sait...J'y réfléchis de plus en plus....
Je te parle à demis mots mon cher journal, mais je sais bien que tu me comprends.
Une nouvelle fois ma vie va prendre un nouveau tournant, j'ai besoin de m'y préparer.
Il est temps...
Dans quelques jours je fêterai mon anniversaire, je dirai définitivement adieu à ma vie d'avant. Je sens bien que doucement ce changement se fait. Si au début cela m'effrayait, maintenant j'en souris, je suis prête....
Je suis quand même inquiète de ses "absences". Se lasse-t-il?
Grand Dieu ce serait horrible! D'autant que moi je ne me lasse pas, au contraire...
Je n'ose imaginer ce que deviendrait ma vie sans lui...Non...Je n'ose pas...
Hier une autre nouvelle est venue assombrir mon ciel déjà si terne en ce moment. Une missive m'apportait confirmation de mes pires craintes. Mon père est mort.
Ce n'est point sa mort qui me peine, bien au contraire...C'est que je sais qu'un des sien est sur les routes afin de me transmettre l'héritage...Et ils savent où je me trouve, ou plutôt où je me trouvais hier...
Je m'apprete chaque jour à le voir arriver...Et là encore je ne sais pas ce qu'il en adviendra...
Mais jamais je ne suivrai le chemin de mes ancêtres.
La grande lignée de la "Dague noire" est morte avec lui....
Il était le noir et moi je suis le rouge...Ma vie est bien à l'opposé de ce qu'il aurait voulu...Et qu'est ce que j'aime cette vie....
Je te dis à bientôt petit journal....Je l'espère sur des pensées plus gaies...
Le 24 janvier
Cher journal,
Aujourd'hui c'est la mine basse et le coeur las que je viens me confier à toi.
La vie doucement suit son cours, le temps passe, la mort frappe...
Este est mort...Même en le couchant sur ce velin j'ai encore du mal à y croire...Il nous a quitté pour toujours...Je n'entendrais plus ses jérémiades qui me faisaient tant rire, je ne serai plus l'amie à qui il aimait venir conter ses soucis.
Mon coeur s'est brisé, pourquoi la vie doit elle irrémédiablement finir par la mort? Pourquoi sont ce toujours les meilleurs qui partent en premier?
J'aurai beau me poser ses questions sans cesse, malheureusement je ne trouverai jamais de réponse..
Cette nouvelle a fini de m'achever...Depuis quelques jours je me sens lasse. Nous ne croisons que peu de personnes sympathiques, hier j'ai passé une heure et demie seule en taverne...Je m'ennuie...Et Bab' qui est si absent en ce moment.
Même lorsqu'il est là je le sens loin, peut être depuis cette soirée où il a changé de sujet me parlant d'abord d'enfant puis ensuite de cheval....C'est à n'y rien comprendre...Et s'il se confiait...Mais non il garde tout pour lui, je pense qu'il n'a pas compris que je suis aussi là pour ça, pour l'aider et l'écouter..
Hier malgré l'appréhension que j'avais je lui ai demandé une faveur.
Sa première réaction m'a tellement chagriné...
Je t'y déposerai...Qu'est ce que cela veut dire?
Je ne veux pas vivre sans lui, je ne le pourrai pas, mais j'ai besoin de ce petit " moment de bien être". Pour moi, pour lui et peut être pour "lui" aussi...
Bientôt...Qui sait...J'y réfléchis de plus en plus....
Je te parle à demis mots mon cher journal, mais je sais bien que tu me comprends.
Une nouvelle fois ma vie va prendre un nouveau tournant, j'ai besoin de m'y préparer.
Il est temps...
Dans quelques jours je fêterai mon anniversaire, je dirai définitivement adieu à ma vie d'avant. Je sens bien que doucement ce changement se fait. Si au début cela m'effrayait, maintenant j'en souris, je suis prête....
Je suis quand même inquiète de ses "absences". Se lasse-t-il?
Grand Dieu ce serait horrible! D'autant que moi je ne me lasse pas, au contraire...
Je n'ose imaginer ce que deviendrait ma vie sans lui...Non...Je n'ose pas...
Hier une autre nouvelle est venue assombrir mon ciel déjà si terne en ce moment. Une missive m'apportait confirmation de mes pires craintes. Mon père est mort.
Ce n'est point sa mort qui me peine, bien au contraire...C'est que je sais qu'un des sien est sur les routes afin de me transmettre l'héritage...Et ils savent où je me trouve, ou plutôt où je me trouvais hier...
Je m'apprete chaque jour à le voir arriver...Et là encore je ne sais pas ce qu'il en adviendra...
Mais jamais je ne suivrai le chemin de mes ancêtres.
La grande lignée de la "Dague noire" est morte avec lui....
Il était le noir et moi je suis le rouge...Ma vie est bien à l'opposé de ce qu'il aurait voulu...Et qu'est ce que j'aime cette vie....
Je te dis à bientôt petit journal....Je l'espère sur des pensées plus gaies...
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Mar 20 Jan - 20:39
Moi
Le 29 janvier
Nous voici donc à Mâcon...
Ce village dont le nom rime avec une injure est le plus agréable que nous ayons visité. Les gens y sont sympathiques , drôles...Ils ont même la coutume de faire visiter l'abreuvoir à tout nouvel arrivant, habitant ou de passage...Cela me rappelle Montel...
Par je ne sais quel hasard j'ai réussi à éviter ce bapteme, je ne m'en vante pas...Je risquerais de leur rappeler leur oubli...Bien que cette pratique me fasse bien rire, j'avoue que cela me semble plus drôle sur les autres.
Hier malgré ces petits plaisirs en ce village j'ai dû annoncer à Bab' une triste nouvelle pour lui...J'aurais aimé ne pas le faire, mais personne ne l'a prévenu et approchant de Lyon, je ne voulais pas qu'il le découvre ainsi.
Son amie de toujours est morte.
Je suis peinée par son chagrin...Juste par ça...
Car pour moi cette femme était tout sauf une amie...A vrai dire je ne l'aimais pas...Au contraire...
Mais je ne peux lui avouer cela, il en serait blessé.
Cela m'est d'ailleurs étrange, détester quelqu'un qu'il adorait...C'est surement la première fois que cela arrive, peut être pas la dernière.
Il faut dire que nous avons tous les deux de braves caractères. Mais il ne m'a encore jamais vue énervée ou face à quelqu'un que je déteste..J'espère qu'il ne fuira pas le jour où cela arrivera...Je sais à quel point je peut etre têtue et méchante parfois...Mais lui ne connait pas ce côté de moi, quoiqu'à force de vivre avec moi il doit bien s'en douter.
En fait nous voyageons depuis quelques temps maintenant mais nous ne nous connaissons pas vraiment.mais a-t-on une fois dans sa vie la chance de connaitre vraiment une personne? Je ne pense pas, même si pendant un temps je l'espérais...
J'ai l'horrible impression de mûrir, la tite nad' est en train doucement de laisser la place...
Mes réactions changent....Mes désirs aussi..
Quand nous arriverons et nous poserons un peu je reprendrai avec lui la discution avortée de l'autre soir..J'ai un peu envie de le taquiner là dessus...Je veux qu'il me parle! Je veux qu'il s'exprime et pas à demis mots cette fois....
Le peu de confidences qu'il m'a faites au début on été les dernières, mais je pense qu'il est temps de m'en apprendre un peu plus..
Je l'aime tant mais il me parait encore si inconnu parfois. Certaines réactions me ferait tomber par terre si je n'étais déjà assise...
Mais finalement, c'est aussi comme ça que je l'ai connu et que j'ai commencé à l'aimer...
Mais je ne perds pas espoir, je délierai sa langue...J'ai quelques cordes à mon arc....
Je vais d'ailleurs aller le trouver, histoire de commencer le travail au corps...Cela risque d'être long...A bientot cher journal....
Le 29 janvier
Nous voici donc à Mâcon...
Ce village dont le nom rime avec une injure est le plus agréable que nous ayons visité. Les gens y sont sympathiques , drôles...Ils ont même la coutume de faire visiter l'abreuvoir à tout nouvel arrivant, habitant ou de passage...Cela me rappelle Montel...
Par je ne sais quel hasard j'ai réussi à éviter ce bapteme, je ne m'en vante pas...Je risquerais de leur rappeler leur oubli...Bien que cette pratique me fasse bien rire, j'avoue que cela me semble plus drôle sur les autres.
Hier malgré ces petits plaisirs en ce village j'ai dû annoncer à Bab' une triste nouvelle pour lui...J'aurais aimé ne pas le faire, mais personne ne l'a prévenu et approchant de Lyon, je ne voulais pas qu'il le découvre ainsi.
Son amie de toujours est morte.
Je suis peinée par son chagrin...Juste par ça...
Car pour moi cette femme était tout sauf une amie...A vrai dire je ne l'aimais pas...Au contraire...
Mais je ne peux lui avouer cela, il en serait blessé.
Cela m'est d'ailleurs étrange, détester quelqu'un qu'il adorait...C'est surement la première fois que cela arrive, peut être pas la dernière.
Il faut dire que nous avons tous les deux de braves caractères. Mais il ne m'a encore jamais vue énervée ou face à quelqu'un que je déteste..J'espère qu'il ne fuira pas le jour où cela arrivera...Je sais à quel point je peut etre têtue et méchante parfois...Mais lui ne connait pas ce côté de moi, quoiqu'à force de vivre avec moi il doit bien s'en douter.
En fait nous voyageons depuis quelques temps maintenant mais nous ne nous connaissons pas vraiment.mais a-t-on une fois dans sa vie la chance de connaitre vraiment une personne? Je ne pense pas, même si pendant un temps je l'espérais...
J'ai l'horrible impression de mûrir, la tite nad' est en train doucement de laisser la place...
Mes réactions changent....Mes désirs aussi..
Quand nous arriverons et nous poserons un peu je reprendrai avec lui la discution avortée de l'autre soir..J'ai un peu envie de le taquiner là dessus...Je veux qu'il me parle! Je veux qu'il s'exprime et pas à demis mots cette fois....
Le peu de confidences qu'il m'a faites au début on été les dernières, mais je pense qu'il est temps de m'en apprendre un peu plus..
Je l'aime tant mais il me parait encore si inconnu parfois. Certaines réactions me ferait tomber par terre si je n'étais déjà assise...
Mais finalement, c'est aussi comme ça que je l'ai connu et que j'ai commencé à l'aimer...
Mais je ne perds pas espoir, je délierai sa langue...J'ai quelques cordes à mon arc....
Je vais d'ailleurs aller le trouver, histoire de commencer le travail au corps...Cela risque d'être long...A bientot cher journal....
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Mar 20 Jan - 20:40
Moi
Le 3 Février
"L'amour s'étiole doucement sur les chemins
De cette belle histoire on voit maintenant la fin
Finalement leurs routes vont se séparer
De l'autre chacun n'aura que des souvenirs à garder"
Cela pourrait être l'épilogue de notre histoire d'amour, mais non mon cher journal bien au contraire...
"Les chemins bien loin de créer de possibles tensions
Attisent chaque jour un peu plus notre passion
L'avenir plus que jamais se conjugue au pluriel
Aucun nuage pour assombrir notre superbe ciel"
Que demander de plus?
Notre périple continue donc à Lyon cette fois ci.
En doux territoire du dauphin. Enfin doux...
J'ai découvert le gouvernement en place avec des frissons d'effroi dans le corps. Ils ont élu des sauvages, des incompétents, je n'en reviens toujours pas...
Mais finalement cela ne diverge pas des manières du maire de Lyon. Voici mon bel amour mis en procès pour une histoire de vente interdite.
Les temps ont changé il me semble...
Les maires ne semblent plus penser qu'aux caisses de la mairie.
quant à la prévoté, j'avoue avoir l'impression de me retrouver à Montelimar il y a quelques mois. C'est fou ce qu'un titre, même s'il n'est nullement honorifique, peut rendre les gens imbus. Ils finiront même par nous interdire de penser si cela continue.
C'est donc avec une grande joie mais un brin de nostalgie que je rentre en mon duché.
J'ai en revanche la grande chance de voir ma marraine et mon Fhar à Lyon en ce moment car ils sont en mission de l'ost.
Que de bonheur de les retrouver, de les embrasser, de rire ensemble...
Malheureusement une triste nouvelle est venue ternir ces retrouvailles.
Sakamps est mort. Ce grand homme qu'il était a définitivement quitté notre monde. C'est triste de perdre une personne qui avait tant contribué à faire le bien autour de lui, même si malheureusement il était mal entouré.
Ce fut un choc pour Bab', je le vois bien même si comme d'habitude il ne dit rien, fidèle à lui même.
Moi qui suis si curieuse, avec lui j'arrive à vivre sans confidences, même si j'espère que cela ne durera...
Ces derniers jours j'ai beaucoup réfléchi à la décision qu'il me faut prendre.
J'ai déjà unie ma vie à la sienne, mais là ce sera différent...J'ai peur...Je ne sais plus...
Je vais aller me coucher, en espérant qu'il ne tarde pas, ce grand lit est bien frais et j'ai envie de ses bras protecteurs, de ses baisers brulants, de sa peau si douce...
J'espère qu'il va se dépêcher....
A bientôt cher confident
Le 3 Février
"L'amour s'étiole doucement sur les chemins
De cette belle histoire on voit maintenant la fin
Finalement leurs routes vont se séparer
De l'autre chacun n'aura que des souvenirs à garder"
Cela pourrait être l'épilogue de notre histoire d'amour, mais non mon cher journal bien au contraire...
"Les chemins bien loin de créer de possibles tensions
Attisent chaque jour un peu plus notre passion
L'avenir plus que jamais se conjugue au pluriel
Aucun nuage pour assombrir notre superbe ciel"
Que demander de plus?
Notre périple continue donc à Lyon cette fois ci.
En doux territoire du dauphin. Enfin doux...
J'ai découvert le gouvernement en place avec des frissons d'effroi dans le corps. Ils ont élu des sauvages, des incompétents, je n'en reviens toujours pas...
Mais finalement cela ne diverge pas des manières du maire de Lyon. Voici mon bel amour mis en procès pour une histoire de vente interdite.
Les temps ont changé il me semble...
Les maires ne semblent plus penser qu'aux caisses de la mairie.
quant à la prévoté, j'avoue avoir l'impression de me retrouver à Montelimar il y a quelques mois. C'est fou ce qu'un titre, même s'il n'est nullement honorifique, peut rendre les gens imbus. Ils finiront même par nous interdire de penser si cela continue.
C'est donc avec une grande joie mais un brin de nostalgie que je rentre en mon duché.
J'ai en revanche la grande chance de voir ma marraine et mon Fhar à Lyon en ce moment car ils sont en mission de l'ost.
Que de bonheur de les retrouver, de les embrasser, de rire ensemble...
Malheureusement une triste nouvelle est venue ternir ces retrouvailles.
Sakamps est mort. Ce grand homme qu'il était a définitivement quitté notre monde. C'est triste de perdre une personne qui avait tant contribué à faire le bien autour de lui, même si malheureusement il était mal entouré.
Ce fut un choc pour Bab', je le vois bien même si comme d'habitude il ne dit rien, fidèle à lui même.
Moi qui suis si curieuse, avec lui j'arrive à vivre sans confidences, même si j'espère que cela ne durera...
Ces derniers jours j'ai beaucoup réfléchi à la décision qu'il me faut prendre.
J'ai déjà unie ma vie à la sienne, mais là ce sera différent...J'ai peur...Je ne sais plus...
Je vais aller me coucher, en espérant qu'il ne tarde pas, ce grand lit est bien frais et j'ai envie de ses bras protecteurs, de ses baisers brulants, de sa peau si douce...
J'espère qu'il va se dépêcher....
A bientôt cher confident
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Mar 20 Jan - 20:41
Moi
Le 3 Février
"L'amour s'étiole doucement sur les chemins
De cette belle histoire on voit maintenant la fin
Finalement leurs routes vont se séparer
De l'autre chacun n'aura que des souvenirs à garder"
Cela pourrait être l'épilogue de notre histoire d'amour, mais non mon cher journal bien au contraire...
"Les chemins bien loin de créer de possibles tensions
Attisent chaque jour un peu plus notre passion
L'avenir plus que jamais se conjugue au pluriel
Aucun nuage pour assombrir notre superbe ciel"
Que demander de plus?
Notre périple continue donc à Lyon cette fois ci.
En doux territoire du dauphin. Enfin doux...
J'ai découvert le gouvernement en place avec des frissons d'effroi dans le corps. Ils ont élu des sauvages, des incompétents, je n'en reviens toujours pas...
Mais finalement cela ne diverge pas des manières du maire de Lyon. Voici mon bel amour mis en procès pour une histoire de vente interdite.
Les temps ont changé il me semble...
Les maires ne semblent plus penser qu'aux caisses de la mairie.
quant à la prévoté, j'avoue avoir l'impression de me retrouver à Montelimar il y a quelques mois. C'est fou ce qu'un titre, même s'il n'est nullement honorifique, peut rendre les gens imbus. Ils finiront même par nous interdire de penser si cela continue.
C'est donc avec une grande joie mais un brin de nostalgie que je rentre en mon duché.
J'ai en revanche la grande chance de voir ma marraine et mon Fhar à Lyon en ce moment car ils sont en mission de l'ost.
Que de bonheur de les retrouver, de les embrasser, de rire ensemble...
Malheureusement une triste nouvelle est venue ternir ces retrouvailles.
Sakamps est mort. Ce grand homme qu'il était a définitivement quitté notre monde. C'est triste de perdre une personne qui avait tant contribué à faire le bien autour de lui, même si malheureusement il était mal entouré.
Ce fut un choc pour Bab', je le vois bien même si comme d'habitude il ne dit rien, fidèle à lui même.
Moi qui suis si curieuse, avec lui j'arrive à vivre sans confidences, même si j'espère que cela ne durera...
Ces derniers jours j'ai beaucoup réfléchi à la décision qu'il me faut prendre.
J'ai déjà unie ma vie à la sienne, mais là ce sera différent...J'ai peur...Je ne sais plus...
Je vais aller me coucher, en espérant qu'il ne tarde pas, ce grand lit est bien frais et j'ai envie de ses bras protecteurs, de ses baisers brulants, de sa peau si douce...
J'espère qu'il va se dépêcher....
A bientôt cher confident
Le 3 Février
"L'amour s'étiole doucement sur les chemins
De cette belle histoire on voit maintenant la fin
Finalement leurs routes vont se séparer
De l'autre chacun n'aura que des souvenirs à garder"
Cela pourrait être l'épilogue de notre histoire d'amour, mais non mon cher journal bien au contraire...
"Les chemins bien loin de créer de possibles tensions
Attisent chaque jour un peu plus notre passion
L'avenir plus que jamais se conjugue au pluriel
Aucun nuage pour assombrir notre superbe ciel"
Que demander de plus?
Notre périple continue donc à Lyon cette fois ci.
En doux territoire du dauphin. Enfin doux...
J'ai découvert le gouvernement en place avec des frissons d'effroi dans le corps. Ils ont élu des sauvages, des incompétents, je n'en reviens toujours pas...
Mais finalement cela ne diverge pas des manières du maire de Lyon. Voici mon bel amour mis en procès pour une histoire de vente interdite.
Les temps ont changé il me semble...
Les maires ne semblent plus penser qu'aux caisses de la mairie.
quant à la prévoté, j'avoue avoir l'impression de me retrouver à Montelimar il y a quelques mois. C'est fou ce qu'un titre, même s'il n'est nullement honorifique, peut rendre les gens imbus. Ils finiront même par nous interdire de penser si cela continue.
C'est donc avec une grande joie mais un brin de nostalgie que je rentre en mon duché.
J'ai en revanche la grande chance de voir ma marraine et mon Fhar à Lyon en ce moment car ils sont en mission de l'ost.
Que de bonheur de les retrouver, de les embrasser, de rire ensemble...
Malheureusement une triste nouvelle est venue ternir ces retrouvailles.
Sakamps est mort. Ce grand homme qu'il était a définitivement quitté notre monde. C'est triste de perdre une personne qui avait tant contribué à faire le bien autour de lui, même si malheureusement il était mal entouré.
Ce fut un choc pour Bab', je le vois bien même si comme d'habitude il ne dit rien, fidèle à lui même.
Moi qui suis si curieuse, avec lui j'arrive à vivre sans confidences, même si j'espère que cela ne durera...
Ces derniers jours j'ai beaucoup réfléchi à la décision qu'il me faut prendre.
J'ai déjà unie ma vie à la sienne, mais là ce sera différent...J'ai peur...Je ne sais plus...
Je vais aller me coucher, en espérant qu'il ne tarde pas, ce grand lit est bien frais et j'ai envie de ses bras protecteurs, de ses baisers brulants, de sa peau si douce...
J'espère qu'il va se dépêcher....
A bientôt cher confident
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Mar 20 Jan - 20:42
Moi
Le 17 Février
Voici bien longtemps que je ne suis pas venue te conter mes joies ou peines cher journal, je me suis consacrée toute entière à ce retour.
Et c'est maintenant, quelques minutes avant le départ qu finalement je viens te raconter tout ça.
Une fois de plus tu seras mon confident dévoué, puisque tu n'as pas le choix..
Cette semaine est...comment dirais je, mon pire et mon meilleur moment..Je sais c'est dur à comprendre, mon coeur est partagé entre bonheur et déception.
La déception c'est le retour. J'en attendais surement trop...Oui surement..
J'ai revu mes amis, mais certains en coup de vent, d'autres étaient absents..
J'ai un petit goût amer sur le bout de la langue, un creux dans le ventre. Je dois me rendre à l'évidence, mon village n'est plus le mien, il n'est plus que souvenirs...
Je pense que je ne m'en rends pas encore vraiment compte, mais je m'aperçois que ce soir je pars sans regrets, sans pleurs...Ce n'est pas normal..Pourtant ils me manqueront. Eux ou nos souvenirs? Je ne sais plus...
Je ne veux pas m'inquiéter, le voyage en Provence me fera grand bien, j'ai entendu parler des bienfaits de l'air marin, j'espère que cela me profitera.
Je me demande vraiment à quoi ressemble la mer, une grande étendue d'eau, grande comment? Me sentirai je toute petite face à elle?
Je me languis et me force à y penser pour oublier ces derniers jours.
Ces derniers jours, mais pas tous..
Vois tu mon cher journal, l'improbable est arrivé.
Mon bel amour m'a demandé ma main. Si je n'avais pas été assise, j'en serais tombée, mes jambes se sont coupées.
La question posée, mon esprit n'a pas eu le temps de réfléchir, mon coeur a hurlé.
Etre sa femme..Plus que jamais..Plus que des promesses, c'est un serment que je ferai face à lui. J'ai tellement envie que sa vie ne soit que rire et bonheur. Mon amour, comme depuis le départ, ne cesse de croitre. Etrange, mon coeur a toujours assez de place pour l'aimer plus encore, comme si il n' y avait plus de limites.
On m'a souvent dit que trop aimer déchire le coeur, abime l'âme..Pourtant, plus je l'aime et plus je souris.
Je m'efforce même de ne plus râler, car finalement pourquoi râler, j'ai tout ce que je demande, lui...
En parlant de râler, je l'entends pester que je suis trop longue, je vais y aller. Dommage je manque de temps, la prochaine fois je te confierai un secret. Notre vie va changer...
Le 17 Février
Voici bien longtemps que je ne suis pas venue te conter mes joies ou peines cher journal, je me suis consacrée toute entière à ce retour.
Et c'est maintenant, quelques minutes avant le départ qu finalement je viens te raconter tout ça.
Une fois de plus tu seras mon confident dévoué, puisque tu n'as pas le choix..
Cette semaine est...comment dirais je, mon pire et mon meilleur moment..Je sais c'est dur à comprendre, mon coeur est partagé entre bonheur et déception.
La déception c'est le retour. J'en attendais surement trop...Oui surement..
J'ai revu mes amis, mais certains en coup de vent, d'autres étaient absents..
J'ai un petit goût amer sur le bout de la langue, un creux dans le ventre. Je dois me rendre à l'évidence, mon village n'est plus le mien, il n'est plus que souvenirs...
Je pense que je ne m'en rends pas encore vraiment compte, mais je m'aperçois que ce soir je pars sans regrets, sans pleurs...Ce n'est pas normal..Pourtant ils me manqueront. Eux ou nos souvenirs? Je ne sais plus...
Je ne veux pas m'inquiéter, le voyage en Provence me fera grand bien, j'ai entendu parler des bienfaits de l'air marin, j'espère que cela me profitera.
Je me demande vraiment à quoi ressemble la mer, une grande étendue d'eau, grande comment? Me sentirai je toute petite face à elle?
Je me languis et me force à y penser pour oublier ces derniers jours.
Ces derniers jours, mais pas tous..
Vois tu mon cher journal, l'improbable est arrivé.
Mon bel amour m'a demandé ma main. Si je n'avais pas été assise, j'en serais tombée, mes jambes se sont coupées.
La question posée, mon esprit n'a pas eu le temps de réfléchir, mon coeur a hurlé.
Etre sa femme..Plus que jamais..Plus que des promesses, c'est un serment que je ferai face à lui. J'ai tellement envie que sa vie ne soit que rire et bonheur. Mon amour, comme depuis le départ, ne cesse de croitre. Etrange, mon coeur a toujours assez de place pour l'aimer plus encore, comme si il n' y avait plus de limites.
On m'a souvent dit que trop aimer déchire le coeur, abime l'âme..Pourtant, plus je l'aime et plus je souris.
Je m'efforce même de ne plus râler, car finalement pourquoi râler, j'ai tout ce que je demande, lui...
En parlant de râler, je l'entends pester que je suis trop longue, je vais y aller. Dommage je manque de temps, la prochaine fois je te confierai un secret. Notre vie va changer...
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Re: Sur les chemins....Avec lui...
Admin Mar 20 Jan - 20:43
Bab'
Le 18 Février 1456, quelque part en Provence…
Et bien me revoilà, après presqu’un mois de délaissement. Pauvre lecteur, tu n’auras pas eu beaucoup à te mettre sous la dent dernièrement… Je vais donc tenter d’arranger çà.
Fin d’un plutot long séjour à Montélimar, nous venons de galoper toute la nuit et prenons maintenant nostre première pause du voyage vers la mer. Depuis le temps que tit’ange en resvait. D’ailleurs, je viens de revoir cette lueur dans son regard, cet étincelle de joie qui fut noyé dernièrement par nostre séjour montilien. Qui fut donc, comme tu le devines, assez décevant. Je suppose qu’elle a du t’en parler, je passerais donc sur le sujet.
Autre chose dont elle a du aborder le sujet.. Tu ne devinerais jamais, si tant est que tu ne sois pas déjà au courant. Nadia a accepté ma demande. Elle sera bientost ma femme et je suis comme tu le devines, le plus heureux des hommes. Reste toutefois quelques détails adminsitratifs à « gérer » et surtout quelques appréhensions à dissiper. Je lui cache, bien entendu, car elle serait trop gentille et refuserait de m’imposer cela si tant est qu’elle me l’impose, mais j’ai énormément de craintes quant à nos épousailles. Je ne peux pas nier que depuis le temps que je m’y refuse, depuis la fin prématurée et tellement douloureuse de mon premier mariage, j’ai cette désagréable crainte que l’histoire se répète. Voilà pourquoi j’ai tant hésité. Mais elle a eu le don d’évincer ces craintes d’un adorable geste de la main, celui qu’elle fait presque machinalement lorsqu’elle veut se débarasser de tristes pensées ou d’une situation délicate… Mine de rien, c’est un des tics que j’adore chez elle, comme tant d’autres choses.
Je ne supporterais pas de la perdre, j’en suis persuadé depuis nostre dispute à Valence il y a quelques semaines… C’est d’ailleurs de par ce constat que j’ai décidé de m’engager auprès d’elle plus que jamais. Mes jours à ses cotés sont un pur délice, je vais de surprise en surprise, de bonheur en bonheur. Et ce train de vie, je le veux désormais jusqu’à mes plus vieux jours, j’en suis convaincu. Elle est celle qu’il me fallait pour revivre. Elle est tout ce qu’il me faut.
Le récent retour en Montélimar fut pour moi, comme pour elle je le suppute, l’occasion de faire le point sur nos longues journées sur les routes. Comme je te l’explique juste avant, je vis un véritable resve sur les chemins de la bohesme, de nostre bohesme. Bien que parfois, souvent mesme, elle se plaignit des ambiances de certaines villes, ce qui la plupart des cas était fort compréhensible, il n’est pas évident de gérer ces « plaintes », surtout pour un routard comme moi, qui trouve son plaisir bien au-delà de la simple visite des villages du Royaume. Mais c’est un des inconvénients de voyager avec une femme. Sans aucune méchanceté aucune.
Et voilà, un bilan certes nuancé mais somme toute positif, et des projets plein les sacs avec des promesses d’un avenir radieux, heureux, simplement d’un avenir avec elle. Juste un bémol, il me tarde de plus en plus de lui faire porter le fruit de nostre amour, mais c’est tout, oui tout, sauf raisonnable. Mais en y pensant, il est clair que je n’ai jamais été quelqu’un de raisonnable…
Le 18 Février 1456, quelque part en Provence…
Et bien me revoilà, après presqu’un mois de délaissement. Pauvre lecteur, tu n’auras pas eu beaucoup à te mettre sous la dent dernièrement… Je vais donc tenter d’arranger çà.
Fin d’un plutot long séjour à Montélimar, nous venons de galoper toute la nuit et prenons maintenant nostre première pause du voyage vers la mer. Depuis le temps que tit’ange en resvait. D’ailleurs, je viens de revoir cette lueur dans son regard, cet étincelle de joie qui fut noyé dernièrement par nostre séjour montilien. Qui fut donc, comme tu le devines, assez décevant. Je suppose qu’elle a du t’en parler, je passerais donc sur le sujet.
Autre chose dont elle a du aborder le sujet.. Tu ne devinerais jamais, si tant est que tu ne sois pas déjà au courant. Nadia a accepté ma demande. Elle sera bientost ma femme et je suis comme tu le devines, le plus heureux des hommes. Reste toutefois quelques détails adminsitratifs à « gérer » et surtout quelques appréhensions à dissiper. Je lui cache, bien entendu, car elle serait trop gentille et refuserait de m’imposer cela si tant est qu’elle me l’impose, mais j’ai énormément de craintes quant à nos épousailles. Je ne peux pas nier que depuis le temps que je m’y refuse, depuis la fin prématurée et tellement douloureuse de mon premier mariage, j’ai cette désagréable crainte que l’histoire se répète. Voilà pourquoi j’ai tant hésité. Mais elle a eu le don d’évincer ces craintes d’un adorable geste de la main, celui qu’elle fait presque machinalement lorsqu’elle veut se débarasser de tristes pensées ou d’une situation délicate… Mine de rien, c’est un des tics que j’adore chez elle, comme tant d’autres choses.
Je ne supporterais pas de la perdre, j’en suis persuadé depuis nostre dispute à Valence il y a quelques semaines… C’est d’ailleurs de par ce constat que j’ai décidé de m’engager auprès d’elle plus que jamais. Mes jours à ses cotés sont un pur délice, je vais de surprise en surprise, de bonheur en bonheur. Et ce train de vie, je le veux désormais jusqu’à mes plus vieux jours, j’en suis convaincu. Elle est celle qu’il me fallait pour revivre. Elle est tout ce qu’il me faut.
Le récent retour en Montélimar fut pour moi, comme pour elle je le suppute, l’occasion de faire le point sur nos longues journées sur les routes. Comme je te l’explique juste avant, je vis un véritable resve sur les chemins de la bohesme, de nostre bohesme. Bien que parfois, souvent mesme, elle se plaignit des ambiances de certaines villes, ce qui la plupart des cas était fort compréhensible, il n’est pas évident de gérer ces « plaintes », surtout pour un routard comme moi, qui trouve son plaisir bien au-delà de la simple visite des villages du Royaume. Mais c’est un des inconvénients de voyager avec une femme. Sans aucune méchanceté aucune.
Et voilà, un bilan certes nuancé mais somme toute positif, et des projets plein les sacs avec des promesses d’un avenir radieux, heureux, simplement d’un avenir avec elle. Juste un bémol, il me tarde de plus en plus de lui faire porter le fruit de nostre amour, mais c’est tout, oui tout, sauf raisonnable. Mais en y pensant, il est clair que je n’ai jamais été quelqu’un de raisonnable…
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